Les grévistes assouplissent le mouvement.
Les barrages sont levés, quelques uns subsistent.
L'activité économique va pouvoir reprendre.
Les écoles, colléges et lycées vont aussi pouvoir acceuillir les enfants..... tant mieux. Il y a encore pourtant du personnel gréviste.
Eh oui, la grève et les négociations se poursuivent néanmoins.
Je suis sortie ce matin et il y avait beaucoup de monde en route, signe indéniable que les affaires reprennent !!!
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Le "début de la sortie de crise"
franceantilles.fr 11.03.2009
L'accord sur les salaires a été signé dans la nuit, le collectif annonce sa volonté d'assouplir le mouvement, l'école pourrait reprendre partout et les zones devraient rouvrir.
Seule la grande distribution risque de rester fermée.
A compter du 1er mars, les salaires inférieur à 1,4 smic sont augmentés de 200 euros net (47 000 personnes), les salaires compris entre 1,4 et 1,6 smic sont augmentés de 4% (8.400 salariés) et ceux au delà de 1,6 smic de 2% (22.000 salariés).
L'accord a été signé dans la nuit, à 2 heures du matin, après plus de 12 heures de négociation, entre le collectif et l'ensemble des organisations patronales.
Du coup, le collectif a annoncé que le mot d'ordre de levée de grève pourrait être donné très rapidement même s'il reste selon lui de quoi alimenter les négociations pendant plusieurs semaines.
« Évidemment, cet accord que nous attendions va permettre l’assouplissement ciblé des barrages afin de relancer la vie économique », a annoncé Michel Monrose pour qui, c'est "c'est le début de la sortie de la crise" .
« Des zones seront rouvertes à la circulation, les écoles primaires, une fois nettoyées, devront aussi rouvrir mais il faut pour cela que le transport scolaire reprenne », a-t-il précisé.
Du côté du patronat, l’accord signé dans la nuit a été accueilli avec soulagement mais aussi avec une teinte d’amertume. « Nous allons tenter de remettre nos entreprises debouts et essayer d’accompagner celles qui ont des problèmes de financement, de charges sociales impayées. Il nous faudra gérer tous les dommages collatéraux après 34 jours de conflit », a estimé Alexandre Richol, le président de la Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises (CGPME).
Si l'intersyndicale consent à lever les barrages sur les zones, pas question pour l'instant de laisser les grandes surfaces lever le riveau.
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