C'est la vraie pagaille en Martinique......., depuis jeudi dernier 5 février 2009, la grève générale s'est installée, pour les mêmes revendications qu'en Guadeloupe.

PRINCIPALE REVENDICATON : CONTRE LA VIE TROP CHERE ET POUR UNE AUGMENTATION DES SALAIRES.

TOUS LES COMMERCES SONT CONTRAINTS DE FERMER,

PLUS D'ESSENCE DANS LES STATIONS MEME POUR LES SERVICES D'URGENCE,

DE NOMBREUX INCIDENTS ENTRE FORCES DE L'ORDRE ET JEUNES EN MARGE DES MANIFESTANTS,

NEGOCIATIONS EN PREFECTURE ENTRE SYNDICATS,  PARTENAIRES ECONOMIQUES, REPRESENTANTS DES COLLECTIVITES ET DE L'ETAT.

Ci-après, pêle mêle, quelques articles.....

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En Martinique, un cortège regroupant plusieurs milliers de personnes - 11.000 selon la Police et 25.000 selon les organisateurs - à Fort-de-France sous la bannière du collectif du 5 Février , avec l'appoint des jeunes et étudiants sur le bord de mer, a montré la toujours forte mobilisation des grévistes pour une hausse du pouvoir d'achat. Les principales zones industrielles entre le Lamentin et Fort-de-France ont été vérouillées par les camions des manifestants rejoints par d'autres groupes socioprofessionnels (taxis, agriculteurs de l'OPAM...). Ce jour, la grande distribution doit faire des propositions de baisse des prix (30 % souhaité par les syndicalistes sur les produits de première nécessité). Suite à une étude menée sur le prix du carburant, de graves abus ont été révélés sur la fixation des tarifs non controlés et laissés à la cupidité du monopole pétrolier. L'approvisionnement en produits pétroliers a été bloquée par le collectif. Quelques camions ayant pu quitter avant ce matin la raffinerie pour ravitailler les quelques stations-services réquisitionnées par le préfet pour les véhicules prioritaires (sécurité, secours, profession médicales...)

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Au troisième jour de la mobilisation sociale en Martinique, des grévistes ont contraint plusieurs grandes surfaces commerciales de fermer, samedi à Fort-de-France et dans les communes environnantes (Schoelcher, Lamentin, Ducos et Rivière-Salée).

A l’initiative du "Collectif du 5 février", plusieurs convois de véhicules aux couleurs des syndicats se sont rendus, au cours de la journée, dans les grandes surfaces de l’île. Munis de banderoles, des dizaines de grévistes ont envahi les caisses aux cris de "Solidarité, sé sa nou ka mandé" (Solidarité, c’est ce que nous demandons) forçant les clients à quitter les lieux et les patrons à baisser leur rideaux. Ces interventions ont parfois donné lieu à des scènes d’hystérie de clients qui voulaient continuer à faire leurs courses, tandis que d’autres disaient comprendre ces actions de protestation contre la cherté de la vie.

Dans la confusion, certains clients ont pu partir sans payer. Des scènes qui se sont reproduites dans plusieurs établissements. Selon Philippe Pierre-Charles, l’un des porte-parole du Collectif, ces actions sont destinées à "convaincre les grandes surfaces d’avoir une attitude plus raisonnable dans les négociations". "Le blocage des négociations sur le prix des produits de première nécessité venant de la grande distribution, il était normal de mettre la pression sur les grandes surfaces", a-t-il précisé à la presse locale.

Le collectif réclame une baisse de 30% sur ces produits. Une revendication jugée outrancière par la grande distribution dont les responsables se sont réunis samedi à huis clos pour élaborer de nouvelles propositions en vue de la reprise des négociations, lundi après-midi. Les syndicats de la SARA, la société qui approvisionne l’île en carburant, a annoncé samedi dans un communiqué la mise en place d’un service minimum de livraison de produits pétroliers alors qu’on observait de longues files d’attente aux pompes à essence.

Parallèlement le préfet de Région, face aux difficultés d’approvisionnement en carburant du fait de la grève, a réquisitionné cinq stations services pour "assurer le fonctionnement minimal des services de secours et de sécurité, des professions médicales et para-médicales". Enfin, la mobilisation sociale devrait s’accentuer dès lundi avec l’organisation d’une opération escargot associant les transporteurs par camion. En outre, des messages par SMS circulent en Martinique appelant les jeunes et notamment les lycéens et les étudiants à se retrouver lundi à Fort-de-France pour manifester leur solidarité avec le mouvement de protestation contre la vie chère.

Rfo.fr avec AFP

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