Inscrite le 30 août 2007, je reviens écrire aujourd'hui, 15 février 2010.
Je vois que j'ai effectivement maigri.
Je me suis inscrite avec un poids de 101 kg. J'avais commencé à me sentir vraiment mal dans ma peau quand j'ai atteint les 80. Tout ça, ce ne sont que des mauvais souvenirs.
Mes poids record sont 53 kg (cela a duré le temps de le voir affiché sur la balance) et 125 kg atteints fin 2008, je pense. Pour l'instant, je n'ai pas envi de battre ses records mais j'avoue que je préfère le premier au second.
J'étais fière de moi d'être "descendue" à 105 kg et "j'me voyais déjà en haut de ..." plutôt en dessous des 100 kg.
Je prends toutes sortes de pilules, je pense avoir fait une petite partie du tour des labos faiseurs de miracles: Dulac ou phyto-etc. Je mange équilibré et ne grignote pas entre les repas 7 jours sur 30: chassez le naturel, il revient au galop avec ses kilo(grammes).
Ce matin, la balance indiquait 119 kg et je suis allée faire des courses...
Les conseils nutritionnels, je les connais, d'ailleurs les nutritionnistes n'aiment pas quand je les interromps. J'ai essayé une psychologue qui travaille en collaboration avec un médecin nutritionniste que j'ai rencontré avant elle.
Une heure pour me rendre à l'hôpital, chaque patient veut garder le psychologue pour lui, 30 à 35 mn avec la psychologue et une heure pour revenir chez moi. En principe rendez-vous toutes les deux semaines mais il y a les congés, les maladies (d'un côté comme de l'autre). La psychologue voulait que je me fixe des objectifs, pas trop ambitieux: vider un carton et trier et ranger son contenu, perdre 500g en deux semaines, monter et descendre les escaliers à d'autres moments de la journée que pour aller dormir...
Ça marche: une demi journée, parfois deux ou trois jours. J'ai tout arrêté mais quelque chose avait-il commencé?
J'ai passé 3 jours chez ma fille, j'ai perdu 4 kg. Le lendemain de mon retour, j'en avais pris 5.
J'ai arrêté de boire (je suis alcoolique) en novembre 2006 (hospitalisation, bien sûr, c'était ma deuxième et je sais que je ne suis pas guérie car cette maladie est incurable).
J'ai arrêté de fumer en novembre 2007. J'ai décidé un jour de fumer toutes les cigarettes que j'avais à la maison. Des paquets et briquets trainaient un peu partout. Le lendemain, plus de cigarette. Quelques mois plus tard, j'ai retrouvé quelques paquets dans mon garage, j'ai tout jeté à la poubelle. Je dois admettre que j'ai quand même fumé quelques cigarettes depuis, peut-être une vingtaine contre les quarante quotidiennes (au moins) avant.
En novembre 2008, tout naturellement, je me suis dit: je vais arrêter d'engloutir tout ce qui peut se manger.
Raté, je n'y arrive pas. Mon père ne cesse de me dire que je n'ai aucune volonté.
Tant que je n'ai rien mis à la bouche, tout va bien. Si je commence, je n'arrête plus, ce n'est pas de la boulimie, je ne sais pas me faire vomir. Ce n'est pas faute d'avoir essayé. J'ai appelé un centre d'addiction (addiction à l'alcool, aux drogues de toutes sortes et à la nourriture). C'est comme ça que j'ai su que je n'étais pas boulimique. J'ai dit que j'étais boulimique et on m'a demandé si je me faisais vomir. J'ai dit non. La réponse que j'ai eu est que je pouvais y aller tous les matins entre 10h et midi. Encore des cours sur: "Comment bien manger?".
Est-ce que quelqu'un sur ce site peut vraiment témoigner qu'il a maigri et que cela fait au moins dix ans qu'il est au même poids?
Pour moi, c'est une utopie. Je ne connais que le yoyo. Mais le yoyo monte plus haut chaque fois qu'il remonte...
Je ne me souviens pas de mon poids avant l'adolescence, je sais seulement qu'à chaque visite médicale scolaire, le compte rendu portait la mention: "léger excès pondéral".
Mon poids d'adolescente se situait entre 76 et 78 kg.
J'avais encore écrit mais une mauvaise manip et "abracadabra".