Ce qu'il faut éviter
1. Chercher à maigrir sans se demander pourquoi on a grossi. Une prise de poids , même très progressive, peut être le résultat d'un traitement hormonal (certains médicaments, à vérifier avec le médecin) ou d'une compensation affective. Chômage, divorce, déception ("je stresse, donc je mange", c'est ce que les spécialistes appellent les "conduites alimentaires de gratification"), alcool et déséquilibres hormonaux font tous grossir. Dans ces conditions, comment astreindre un corps à une discipline alimentaire qui ne convient pas du tout à l'esprit qui l'habite ? On aboutit alors plutôt à l'effet inverse : la frustration alimentaire augmente encore la déprime , et la déprime accentue les crises de boulimie. Un parfait cercle vicieux !
2. Manger triste pour cause de régime . Régime ne devrait pas être synonyme de morosité ni de cuisson à l' eau inodore et sans saveur !
Ce qu'il faut faire
1. Pour réussir à maigrir équilibré, il faut pouvoir — avec l'aide de spécialistes si nécessaire — mettre de l'ordre dans sa vie, physiologique mais surtout psychique, en même temps que dans son assiette.
2. A condition d'oublier le pain beurré et le muscadet, une douzaine d'huîtres arrosées de citron apportent autant de protéines qu'un steak, mais cinq fois moins de lipides, peu de calories et beaucoup de magnésium — et elles ne coûtent pas forcément plus cher ! Retrouver sa ligne peut être l'occasion de redécouvrir le goût des petits légumes frais et des herbes aromatiques, le plaisir d'installer une vraie table — avec une nappe, des fleurs et les jolis verres qu'on ne sort presque jamais. Quand l'oeil fait la fête, il est plus facile d'alléger l'assiette sans regret !