Hum! Même si la météo est pas jojo,
n'empêche, C le printemps!
Et la gariguette arrive!
Tout droit du Lot-et-Garonne.
Tendre, juteuse et parfumée, au goût légèrement acidulé.
J'adore!
Le saviez-vous ? Quand chacun ramenait sa fraise...
Tous les fraisiers actuellement cultivés appartiennent à une espèce récente, apparue au 18ème siècle et dont les ancêtres sont américains.
Avant, régnait la fraise des bois, toujours répandue à l’état sauvage et dont les premières cultures ont été menées à des fins médicinales.
Pour ses fruits, il faudra en fait attendre le 14ème siècle, dans un écrin royal : 2 000 pieds sont alors plantés dans les jardins du Louvre.
Deux siècles plus tard, une autre espèce de fraisier sauvage, d’origine inconnue, supplante la fraise des bois en Allemagne et en Belgique, pour leur calibre plus gros et leur parfum.
Mais entre-temps, survient la découverte de l’Amérique et de ses fraises d’une grosseur jusque-là inégalée.
L’importation ne tarde guère :
des fraisiers canadiens, ramenés semble-t-il par Jacques Cartier à la fin du 16ème siècle, sont implantés en France, suivis par d’autres en provenance de Virginie ou du Chili, notamment dans les bagages d’un dénommé... Frézier !
De ces deux espèces naîtra un hybride, le premier fraisier moderne,
appelé « fraisier ananas ».
Aujourd’hui, les principales variétés cultivées en France restent peu nombreuses, au nombre d’une vingtaine.
Et la Gariguette est une des variétés la plus précoce.
Donc symbole du printemps!
Miam!