Un petit mardi pluvieux

Petit déjeuner : pommes malakka, fromage blanc, pain complet, beurre ! thé vert

Déjeuner : haricots verts aux champignons, 2 cs de lentilles, 2 cs de riz blanc ; blaff de dorade, 1 mangue julie

Goûter : pommes malakka

Diner prévu : poisson au four ; le reste des haricots verts champignons, fromage blanc

Matinée mi-figue mi-raisin ! et le ciel est encore couvert ! je n’ai rien fait de spécial si ce n’est de la lecture et un peu de crochet pour avancer dans mon ouvrage et de l’administratif ! mon repassage est en attente ! la détente d’abord ! je verrai pour cet aprèm de quoi me dépanner pour les 3 jours à venir !!!

J’en ai aussi profité pour faire ma télédéclaration d’impôt ! voilà une bonne chose de faite ! j’ai trainé le plus possible mais vu que l’échéance du 18 juin approche à grands pas, j’ai préféré expédier la chose. Là, je me consacre à mon budget.

A quoi servent nos impôts ???

Chaque citoyen est, en théorie, heureux et fier de payer des impôts sur le revenu, convaincu que sa quote-part § c’est votre cas ?
contribue à la pérennité et à l’épanouissement de la Nation. Si l’on peut louer ce geste annuel civique, les interrogations
demeurent concernant les choix budgétaires de l’Etat. Où atterrit l’argent des impôts ? Je me le demande surtout quand je vois et constate tout le gaspillage public !
Comment est redistribuée cette énorme manne financière ?

En 2007, les recettes étaient de 292,7 milliards d'euros, les dépenses de 334,7 milliards d'euros. Résultat : un déficit de 42 milliards d'euros !!!.
La France reste très largement endettée. Rapportée au PIB, c'est-à-dire à la richesse nationale, la dette a triplé en 25 ans. Et la charge de celle-ci a représenté l'année dernière
39,2 milliards...

Le poste le plus important des dépenses concerne l'enseignement et la recherche, à hauteur de 80,3 milliards d'euros. Un budget qui semble pharaonique au premier regard. Pourtant, dans l'Education nationale, les personnels enseignants et non enseignants sont plus d'un million et s'occupent de 12 millions d'élèves, dans le premier et le second degré inclus. Un ratio qui devrait se réduire encore pour cause de baisse démographique et une non reconduction des emplois lors des départs à la retraite.

Le second poste de dépenses concerne les collectivités locales qui s'adjugent 49,5 milliards d'euros, pour un effectif de 1,6 million de fonctionnaires territoriaux en décembre 2005. Si la décentralisation s'accentue, ce poste de dépense devrait sensiblement s'infléchir. Déjà, l'entretien des routes nationales est passé sous le giron des conseils régionaux et généraux.

Notre armée de métier, l'engagement de nos troupes en Afghanistan, au Tchad etc, l'ensemble de la Défense nationale coûte 36,2 milliards d'euros. La construction d'un second porte-avions, par exemple, alourdira-t-elle inéluctablement la facture ?

La sécurité et la justice culminent à 22 milliards d'euros, un poste quasi équivalent à ceux du travail, de l'emploi et de la solidarité réunis, soit 24,3 milliards d'euros. Que fait Rachida ??? Elle promet qu’en 2012 qu’il n’y aura plus de surpopulation carcérale !!! si c’est comme pour la vignette…lol !!! en attendant, ça augmente les violences !!!
Dans le même ordre d'idées, les transports, la ville et le logement totalisent 18,7 milliards d'euros, une somme pratiquement identique à celle que l'on verse à l'Union européenne.

Les recettes

Quant aux recettes de l'Etat, c'est la TVA qui tient largement le haut du pavé avec 133,5 milliards d'euros. L'impôt sur le revenu, ouille !!! lui, fait triste mine avec ses petits 57,1 milliards d'euros. Une comparaison qui fait dire à Liêm Hoang-Ngoc (¹), économiste et maître de conférences à l'Université Paris I, que " la fiscalité française est injuste, en raison du poids des impôts indirects et de la faiblesse du poids de l'impôt sur le revenu. Celui-ci est le seul impôt progressif mais ne rapporte que 16, 7 % des recettes fiscales, explique t-il. Le rendement de la TVA représente à lui seul 51 % des recettes de l'Etat. La TVA est l'impôt le plus injuste parce que les pauvres le paient au premier centime d'euro dépensé. Et d'ajouter : avec le suffrage universel, l'impôt progressif sur le revenu est un pilier essentiel de notre République. Il incarne le principe selon lequel chaque citoyen a droit d'accès au même bien public, mais aussi le devoir de participer à la solidarité nationale selon sa faculté contributive. L'impôt n'est donc pas une punition, à condition d'être juste. Il est un moyen de corriger les inégalités. "

Pour finir un article de Peter Moutarde !!! son nom dit déjà tout !

En cette fin de mois de mai, le soleil nous laisse chaudement entrevoir un début d’été. Quel bonheur ! Le ciel est bleu , les oiseaux chantent, l’herbe est verte et les déclarations d’impôts ont la senteur du miel et des pâquerettes. Cependant, allongé à l’ombre d’un cerisier, je m’interroge. Aujourd’hui, à quoi servent nos impôts ? A quoi ont servi nos impôts l’année dernière ?

On nous parle de réformes qui font faire des d’économies depuis un certain mai 2007, mais le déficit budgétaire de la France a explosé en 2008 (+47%, 56 milliards d’euros avec seulement 4 milliards impacté directement à la crise) et l’état, complètement inconscient ou incompétent, a continué de dépenser plus (+3,4%). En constatant que tous les services publics (les hôpitaux, les écoles, etc…) souffrent d’un manque énorme de moyens, sans compter ceux qu’on privatise doucement, il y a quelque chose qui m'échappe. Où passe notre argent ?

Faisons le bilan de l’année écoulée. Mes neurones endormies se réveillent doucement. Ah oui, je me souviens maintentant. Notre argent (45 milliards) a servi à aider les banques qui se sont mis toutes seules dans le caca, à aider les entreprises en difficultés pour payer leur délocalisation en Europe de l‘est ou en Asie, à payer des campagnes de communication comme celle pour le pouvoir d’achat (4,33 millions d'euros) qui n’ont aucune utilité concrète à part faire de la propagande, à payer le train de vie exigeant du petit Roi (+ 9,2 millions d'euros d’augmentation du budget de l’Elysée, portant le budget total à 110 millions d’euros), à payer des idées lumineuses comme l’évaluation des ministres par une société privée (86 650 € à la société Mars & Co des amis de Nicolas Sarkozy) ou encore à donner de l’argent à ceux qui n’en ont pas vraiment besoin (au tire du bouclier fiscal, l’état a reversé 288 millions d’euros aux 756 contribuables les plus riches).

Une fourmi vient me chatouiller une main, au loin un coq chante, je sirote mon diabolo-menthe, une légère et chaude brise me caresse le visage, ma déclaration d’impôt s‘envole pour rejoindre les millions d‘autres en migration, emportant avec elle ses douces senteurs. L’été s’annonce radieux.

Tout ça donne à réfléchir !!! je vous l'ai mis en vert, ça passe mieux en travers de la gorge ! lol !  Bref, ne nous mettons pas martel en tête, cet article (le 1er, j'entends!!)était à titre d’infos !!!dès fois qu’on croirait tout ce que raconte notre sarko nationale !!! le second c'était pour nous dérider un peu !!!

 Bon mardi tout de même !!!