On dit que c'est un péché.
La paresse.
Pour moi c'est un hymne aux plus belles choses de la vie parce qu'on les savoure lentement. C'est juste respecter le temps qui passe, et le laisser passer justement. Je ne suis pas de celles qui courent après les messieurs (ni après qui courent les messieurs non plus, hélas) donc pourquoi poursuivre ce pauvre temps qui ne m'a rien fait.
Bien sûr il faut faire de la gym, se trimgéliser, se secouer, s'agiter, suer et abattre bien des corvées.
Mouaif.
Pas envie.
Non pas que je sois déprimée, au contraire.
Faire une petite pause. Un bol de thé fumant à la main, je regarde tomber les gouttes et courir les passants trempés, un plaisir légèremet teinté de sadisme, il faut l'avouer. Mais c'est si bon !
Rester là à rêvasser pendant que mon prochain cavale comme une fourmi sous amphétamines. Demain, promis je me jette à nouveau dans la course, mais pas aujourd'hui.
Nous autres les dames, avons souvent du mal à juste ne rien faire, parce qu'il y a toujours quelque chose à faire. On nous a bien appris à ne pas laisser des choses en plan alors on cavale et on finit la journée exténuées, et en plus on n'a jamais tout fini alors on se sent coupables.
Forcément en cherchant bien, moi aussi j'ai des dossiers à traiter, des lessives, du rangement, des coups de fil à passer, des papiers à trier, des trucs et des bidules et plein de machins à faire/ranger/nettoyer/vider/jeter/dépoussiérer, et un raton-laveur à laver, ouf.
Je vais traiter tout ça par le mépris. Même pas je le vois.
A quand une journée nationale de la flemme ?
Bises alanguies.

(au fait le dessin à qui la cure d'amaigrissement ne rend pas justice est de Blackeri, à voir sur deviantart)