Grace à vous parce que franchement l'ambiance au boulot pffffffffffff
Heureusement que le week-end arrive parce que j'allais m'en coller une au plafond d'un grand shoot à santiags.
Je ne sais plus trop quoi faire : on m'a reproché d'être un peu abrute et c'est vrai que mon humour au 43° degré ne passe pas avec tout le monde. En plus je suis pas équipée de l'option "sourire hypocrite". Bon.
Je fais des efforts, j'enrobe mieux ce que j'ai à dire voire je ferme mon clapet et j'encaisse en silence.
Et bien non, on me saute à la gorge au moindre supposé écart même si franchement je n'ai pas eu l'ombre d'une mauvaise intention et aucune agressivité dans le ton. Ca fait un bout de temps que je marche sur des oeufs et c'est épuisant.
Du coup j'en viens à vouloir renoncer à tout effort et faire ma life dans mon coin, sauvage pour sauvage, au moins que ce soit justifié, non ? En fait je suis pas sûre que ce soit la solution mais je n'en ai aucune pour juste et simplement qu'on me foute la paix. C'est trop demander ?
Et le pire c'est que les gens de l'extérieur eux me respectent, apprécient mon travail et ma façon de le faire.
C'est juste les quelques pétasses (désolée mais là j'ai pas d'autre mot) qui sont alentour et objectivement pas déborded qui ont le temps d'analyser ce que je dis, ce que je fais, ce que je dis mais qu'en fait je pense et qu'elles pensent que je dis qu'elle pensent que je dis, et comment je m'habille et si j'ai loupé mon brushing et si mes chaussettes sont dûment assorties à mon bracelet. Elles m'emmeeeeerdent.
Alors je me réfugie ici où ma grande carcasse ne gêne pas, où j'ai le droit de pleurer un coup, voire de râler si je veux et je ne trouve que des épaules amicales et des sourires en retour.
Merci merci et encore merci à tous et toutes.