J'arrive pô à me calmer sur la bouffe. Rien à faire : une journée à la maison et c'est le grand N'importe quoi. Je sais ce qu'il faut que je mange et ce qu'il faut que pas. Je le sais mais c'est plus fort que moi.
Côté sport il y a un très net mieux mais ça ne suffit pas bien sûr, donc mon poids stagne, je ne rentre dans rien ce qui m'énerve au plus haut point et me fait craquer sur les roudors, chocolat et autres. Pourtant avec mes exercices quotidiens, j'avais l'impression que je m'affinais mais mes robes me disent que si je continue à tenter de m'introduire dans l'une d'entre elle, va y avoir des boutons et du tissus éparpillé.
Ce soir coup de grâce, on m'a mit de côté un costume déjà passablement affreux mais surtout qui me scie le ventre. Faut que je le rentre par le haut parce qu'il coince à mi-cuisses mais la costumière s'en tapait. Bon OK, je m'infiltre dedans comme je peux, mouaif, résultat un boudin blanc avec un elastique au milieu. Moyen seyant. Je me dis qu'avec la tunique je vais cacher la merde au chat bien qu'elle soit d'un charmant marronasse qui me donne l'air de sortir de ma tombe. Ben non ça le fera pas, elle coince aux hanches. La costumère décidément pressée d'en finir me renvoie dans mes 22 "si si taka la porter comme ça, là tu remontes".
Je suis partie le rouge au front avec mes nipes qui me vont comme une robe en lamé à un hippopotame. Je ne sais pas si je vais y aller aux médiévales finalement parce qu'attifée comme ça je peux pas. Niet. Je ne me vois pas retenir ma respiration 4 heures de rang, sans compter la parade et les danses.
Bon allez, faut que je me reprenne : demain Kathy et Cohen histoire de me sentir moins grosse nulle. Pour cette année je ne rentrerai pas dans le costume mais l'an prochain ? Euh non je le ferai moi même le costume pour éviter les coup d'oeil mi navré mi furax sur mon gros cul qui rente pas dans la jupette en 38.