Vingtième livre publié par une des auteures préférées des Français, Tuer le père nous entraine dans un univers de feu, de magie, de festival et de substances hallucinogènes.

Amélie Nothomb est une auteure d'origine belge reconnue du monde de la littérature française. Elle fut distinguée dès son premier roman, Hygiène de l'assassin, pour décrocher le Gran Prix du roman de l'Académie Française en 1999 pour Stupeurs et tremblements. 

Tuer le père est le vingtième roman d'une auteure prolifique, sorti en 2011. Il raconte l'histoire de Joe Whip, un adolescent passionné de magie, qui est rejeté par sa mère, pour être ensuite adopté par un magicien de renom, Norman Terence. Un lien subtile, dépassant les liens entre maître-élève, va se tisser entre eux. Sans oublier Chritina, la compagne de Norman, qui va jeter le trouble dans une relation déjà bien compliquée.

Mon avis : ce n'est que mon deuxième Amélie Nothomb, après Cosmétique de l'ennemi, je cherche toujours à me familiariser avec cet univers, cette écriture particulière. L'histoire traite de beaucoup de choses et nous propulse dans l'univers bien particulier des magiciens, jongleurs de feu et du festival du Burning Man, un Woodstock moderne aux rituels considérés par certains comme ésotériques. 

Les thèmes qui ressortent dans ce livre son nombreux : l'abandon, l'adoption, les difficultés d'adaptation, la rivalité, la trahison ou encore le complexe d'Oedipe. Le comte mythologique est révisé en cette fable moderne qui est bien menée et intéressante. 

Le style d'Amélie Nothomb est beau, bien mené et se lit facilement. Il est accrocheur et fait de ce livre de 150 pages, un comte accrocheur qui se lit vite et bien.

En bref, un beau roman intéressant, que je vous invite à découvrir sans plus attendre si ce n'est pas déjà fait