BONSOIR LES MISTINGUETTES!!! ALORS ON EN EST OU POUR VOUS?? CA VA??ce soir je voudrai vous proposer un article différent :pas de régime, pas de sport non, non,non. je vous propose de découvrir ou redécouvrir quelques peuples ou traditions qui nous fascinent mon conjoint et moi et qui sont bien loin de notre société de consommation
Ce soir je commencerai par la passion du didgéridoo:
ce grand tubesouvent en eucalyptus pour les aborigènes d'Australie se trouve également dans n'importe quel arbre.Cet instrument de musique vieux de plus de 40000ans est obtenu par une creusée naturelle faites par les termites. La longueur varie de 100 à 180 cm, et le diamètre de 5 à 30 cm. Pour en jouer il est préférable de réduire l'embouchure trop grande, avec de la cire d'abeille, elle devient plus étroite adaptée à la bouche et elle est plus douce mais surtout elle evite l'humidité.Il faut savoir que chez les aborigènes, la taille de l embouchure est souvent adaptée, sans soucis de sugarbar ( cire d'abeille sauvage).
L'instrument est généralement décoré par des peintures représentant des scènes mythologiques aborigènes.
Il existe dans les autres pays des didgeridoo creusés manuellement,
là partir
d'une branche de n'importe quel arbre coupée en deux dans
le sens de la longueur, afin de vider l'intérieur, puis recollée :
c'est la méthode "sandwich". Vous en trouverez en bambou, P.V.C, mélèze (vous jure mon copain en a deux) l'inconvénient de la méthode sandwich c'est que souvent le didg' à une prise d'air ou que les morceaux recollés avec des écarts de températures chaud froid se séparent et c'est quasi irréparable. il faut savoir qu'une prise d'air modifie le son et peu tout gâcher .Vous pouvez également trouver des didg'à coulisse fait en P.V.C le but étant la modification des sons
pour vous expliquer je vais vous parler maintenant de la façon de jouer
il faut faire vibrer ses lèvres comme pour une trompette, mais sans appuyer sur vos lèvres sinon le son ne sortira pas. il faut savoir que pour jouer de cette instrument il faut ce qu'on appelle chez les joueurs de didg' la respiration continue (et là j'y arrive pas snif) il faut que vous arriviez à respirer non pas par vos poumons mais par votre ventre. La technique de la respiration continue:
consiste à utiliser la bouche enfin les joues pour être plus précise comme une
réserve d'air. Quand, à force de souffler,la réserve d'air située dans les poumons devient faible, il faut gonfler les joues en
continuant à souffler,pour constituer une réserve. Ensuite, lors d'une
inspiration brève par le nez, il faut expulser l'air contenu dans la bouche en vidant les joues. Une fois les poumons remplis, il
faut reprendre l'expiration par la bouche. Les parties les plus délicates de la technique sont : d'être capable d'expulser l'air contenu dans les joues (sans l'aide
de l'air des poumons) en même temps qu'on inspire par le nez ( ça je comprends pas comment ça marche) et de maintenir un flux constant d'air, surtout pendant les
transitions expiration de l'air des poumons, expiration de l'air des
joues (là jpeux pas vous dire j'en suis pas là lol).Une fois cette technique maîtrisée, il est possible de souffler de l'air en continu et de maintenir un souffle d'air constant permettant de jouer sans s'arrêter, même lors de l'inspiration.
pour ce qui est des sons:
on peut créer des mélodies. il existe cinq sortes de variations à partir du bourdon qui permettent de les obtenir. c'est le son de base de cet instrument qu'on appelle le bourdon (ça j'y arrive et je vous jure qu'on dirait un gros bourdon dans la maison lol).
les mélodies:
la variation du débit d'air modifiera la hauteur ou la baisse de votre bourdon
pour accentuer la rythmique il faut la respiration continue et jouer avec le volume d'air et votre diaphragme( ca je fais pas snif)
les vocalises (alors ça c'est trop bien) ce sont des cris d'animaux ou des paroles lançaient dans le didg' ceux sont des sons à part qui entrent très bien dans la rythmique et qu'on peut faire sans la respiration continue.
grace à la langue on peut faire des amplification ce qu'on appelle des harmoniques plus ou moins aigüe ou grave.(on peut le faire sans respiration continue ouf)
il faut savoir que chaque didgéridoo à un son unique et donc le bourdon et ce qui en découle est unique. par conséquent, chaque didg' à sa particularité: un sera plus harmonique, l'autre plus vocalise mais en assemblant deux didg' quel régal. il faut aussi savoir que la taille du didg' (sa longueur) ou le matériau dans lequel il est fait: bois ou P.V.C; mais aussi les bois eux mêmes( bambou, mélèze,eucalyptus...) , influencent sur les sons.
Plus l'instrument est court, plus il en sort des harmoniques fabuleux.
la survibration ou hoot s'obtient par un pincement des lèvres, on souffle comme dans une trompette, on obtient un son plus aigu que le bourdon cette vibration se fait par a coup lorsqu'on joue longtemps elle est un instant T dans la mélodie avant d'en changer ou de la faire repartir. elle permet de casser un rythme pour en commencer un autre ou reprendre le même c'est un dynamique.
voilà les infos de base sur le didg' je vous met une vidéo d'un virtuose de cet instrument (il s'appelle Zalem) qui vous permettra d'entendre le son d'un didg' et peut être de l'apprécier (je mettrai aussi une vidéo de mon conjoint quand il sera décidé et que j'aurai une caméra num')
sachez aussi que la respiration continue est rarement pratiquée chez les femmes à cause des risques de descente d'organes si elle n'est pas assez muscler du ventre mais certaines femmes en jouent très bien.
demain ou dimanche,je ferai un article sur notre passion pour les MAORI
peut être si j'ai le temps P.S: je voulais mettre en première photo celle du dessin d'un aborigène qui orne un de nos murs et que nous avons fait à deux mains mais la taille est trop grande impossible de la réduire grrr
merci pour tout tes coms cette semaine!!
moi tout se passe bien! tu a trouvé le bouquin?
gros poutous et bnne fete de la musique
Plein de bises et passe un bon week-end.