Blog de roussotte
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il pleuvait ce matin,mais je me suis souvenue de la dame qui me vend des plants de tomates:elle était trés étonnée de savoir que je ne jardinais que par beau temps... j'ai donc bêché et j'ai pris beaucoup de plaisir à le faire!!!.la pluie, ce n'est pas si terrible finalement!
..moi, qui croyait connaitre mon jardin, je le découvre à chaque coup de bêche: sous la terre, des fourmis,que j'ai un peu honte de déranger mais elles ravagent certaines plantes sucrées et ce sont elles qui installent les pucerons pour traire leur miellat ,
de gros vers de terre bien dodus qui rendent la terre plus légère;
des vers blancs , des escargots que j'ai balancés à la décharge!!!
puis toutes ces racines que je retire pour que le jardin soit propre, les grosses racines de liseron qui se multiplient quand je passe le motoculteur,les racines de prêles noires et luisantes comme de la celluloïd, le pied-pou, ou bouton d'or, aux racines envahissantes lorsque la terre est argileuse: ceux ci se mélangent souvent aux fraisiers,
le chientdent et toutes sortes d'espèces qui envahissent la belle terre de mon jardin.
mon alimentation |
Petit-déjeuner : |
café, yaourt |
Déjeuner : |
poisson légumes |
Dîner : |
potage |
Verres d'eau : |
10 |
Calories consommées : |
0 kcal |
"Je rentre à midi et demie, plus défaite que si trois braconniers m'avaient troussée aux bois. Mais pendant que Mélie se lamente, je mire, avec un sourire inerte, mon visage las rayé d'une griffe rose près de la lèvre, mes cheveux feutrés de bardanes, ma jupe mouillée où le millet sauvage a brodé ses petites boules vertes et poilues. Ma chemise de linon bleu, craquée sous le bras, laisse monter à mes narines ce parfum chaud et moite qui affolait Ren... Non, je ne veux plus penser à lui !
Que les bois sont beaux ! Que la lumière est douce ! Au rebord des fossés herbeux, que la rosée est froide ! Si je n'ai plus trouvé, sous les taillis et dans les prés, le peuple charmant des petites fleurs minces, myosotis et silènes, narcisses et pâquerettes printanières... si les sceaux de Salomon et les muguets ont défleuri, depuis longtemps, leurs cloches retombantes, j'ai pu du moins baigner mes mains nues, mes jambes frissonnantes, dans une herbe égale et profonde, vautrer ma fatigue au velours sec des mousses et des aiguilles de pin, cuire mon repos sans pensée au soleil rude et montant... Je suis pénétrée de rayons, traversées de souffles, sonore de cigales et de cris d'oiseaux, comme une chambre ouverte sur un jardin...»Claudine en ménage.
Bisous