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Quand on a mal tout le temps.+++.. LA POIRE AU MENU
publié le 04/11/2008 à 07:13 |
Cela commence par un mal que l'on croit temporaire. Mais, voilà qu'il s'installe à demeure.
La douleur chronique est un trouble qui touche de plus en plus d'individus souvent laissés à eux-mêmes. Parfois sans cause apparente, ces douleurs persistantes confrontent les professionnels de la santé à leur propre impuissance. Les médicaments sont peu efficaces : ils soulagent à peine 10 % à 20 % de la douleur.
D'où l'importance des cliniques de la douleur, rattachées aux hôpitaux, qui offrent une large gamme de services qui vont de la psychologie à la physiothérapie. Parce qu'on ne saurait se limiter au mal physique...
Ces douleurs graves empoisonnent tous les aspects de la vie des gens qui en sont victimes, comme on peut le constater à la lecture de leurs témoignages. Elles peuvent briser des couples et des amitiés, ruiner des carrières en plus d'engendrer de grandes souffrances morales.
À l’âge de 35 ans, une entorse lombaire oblige Ginette Lacourse à quitter son poste de secrétaire administrative. Sa douleur au dos, au lieu de s’estomper, persiste puis gagne ses jambes. « J’ai rencontré plusieurs médecins spécialistes. Ils voyaient bien que les muscles de mes jambes étaient durs comme du béton. J’ai passé une foule d’examens, mais on ne détectait pas de lésion. Aucun médecin n’arrivait à expliquer pourquoi ma douleur persistait », raconte-t-elle.
Tout seul... Laissés à eux-mêmes, les gens atteints de douleur chronique cherchent à se traiter par leurs propres moyens. En effet, d’après une enquête américaine menée auprès de 805 personnes atteintes de douleur chronique modérée à grave, les deux tiers d’entre elles prenaient des médicaments sans ordonnance2. La proportion qui consommait des médicaments sous ordonnance, comme des anti-inflammatoires, des opioïdes ou des antidépresseurs était de 29 %, 16 % et 9 %, respectivement. Plus de la moitié de ces sujets souffraient depuis au moins cinq ans. |
Sans diagnostic, pas de traitement possible. « Je me sentais complètement dans le vide », se rappelle-t-elle.
Ce n’est que sept ans plus tard, au moment où elle ne peut plus marcher, qu’elle reçoit enfin un diagnostic : elle souffre de fibromyalgie, une maladie qui provoque des douleurs musculaires dans plusieurs parties du corps.
Comme Ginette Lacourse, de nombreuses personnes affligées de douleur chronique errent longtemps dans le système de santé avant d’obtenir un diagnostic, puis, un traitement adéquat.
De tels patients, la Dre Aline Boulanger1, anesthésiste, en rencontre tous les jours dans les deux cliniques de la douleur qu’elle dirige à Montréal. Selon elle, de toute évidence, les médecins de première ligne ne sont pas armés pour faire face à ce type de problème. « La principale explication est que peu de médecins ont une bonne formation sur la douleur. Par conséquent, la compréhension qu’ils peuvent en avoir reste malheureusement limitée », explique la Dre Boulanger.
En effet, dans les facultés de médecine du Québec, les étudiants reçoivent à peine cinq à dix heures de formation sur la douleur. Pourquoi? « C’est récent que les patients réclament qu’on soulage leurs douleurs », soutient la Dre Boulanger. Pendant longtemps, les gens ont en effet préféré endurer leur mal plutôt que d’en parler à leur médecin.
Qu’est-ce qu’une clinique de la douleur? Cette clinique, généralement liée à un hôpital, offre les services d’une équipe multidisciplinaire spécialisée dans le traitement de la douleur chronique. On en compte une douzaine au Québec. L’équipe multidisciplinaire est généralement composée d’un médecin (habituellement un omnipraticien ou un anesthésiste), d’un psychologue, d’un physiothérapeute, d’un ergothérapeute, d’une infirmière et parfois d’un travailleur social. |
Le manque de ressources est un réel problème. Au Québec, lorsqu’un médecin de famille est incapable de soigner une personne atteinte de douleur chronique, il peut la diriger vers une clinique de la douleur.
Or, ces cliniques ne peuvent répondre à la demande : l’attente se prolonge souvent jusqu’à deux ans, sinon plus. En 2005, une étude démontrait que parmi les 4 500 Québécois en attente d’une première évaluation dans une clinique spécialisée dans le traitement de la douleur, les deux tiers attendaient depuis plus de neuf mois3.
Ce temps d’attente nuit considérablement à la santé des patients. Avec le temps, la douleur peut en effet s’aggraver, causant davantage d’invalidité et de problèmes de santé mentale comme la dépression. Des associations de patients, telles l’Association québécoise de la douleur chronique, travaillent étroitement avec le milieu médical afin de rendre ces services plus accessibles.
En plus de devoir faire preuve de patience, les personnes atteintes de douleur chronique subissent fréquemment une autre épreuve : l’incrédulité de leurs médecins. Certains d’entre eux vont même jusqu’à nier les souffrances de leurs patients. Cette attitude plonge les patients dans l’incertitude, ce qui a souvent pour effet d’aggraver leurs douleurs.
C’est ce qu’a vécu Louise O’Donnell-Jasmin à quelques reprises. « Les médecins me disaient que j’étais folle lorsque je leur racontais à quel point j’avais mal », se souvient-elle. Une erreur médicale au cours d’une chirurgie dentaire, à 43 ans, a engendré chez elle d’importantes douleurs neuropathiques au visage et des spasmes musculaires au cou. De simples effleurements de la peau lui causaient des douleurs foudroyantes. Or, quelques mois après l’intervention fatidique, les examens médicaux ne démontraient plus aucune lésion.
Le point de vue d’un expertGaston Brosseau4
La douleur peut-elle être d’origine psychologique? « La douleur comporte deux composantes : la douleur physique et la souffrance. Lorsqu’on se fait mal, l’organisme entier est mobilisé. Des hormones antidouleur sont produites. On a le réflexe de massage et nos yeux se portent sur la blessure. C’est la composante " douleur " qui reflète la réaction physique du corps à un incident.
Or, cet incident fait réapparaître toute une histoire de vie marquée par les souffrances psychologiques vécues dans le passé. Notre souffrance sera plus ou moins grande selon nos manques affectifs, nos expériences de rejet, etc. Cette souffrance peut aussi augmenter si nous appréhendons les expériences douloureuses. La crainte de l’accouchement est un bel exemple de cela. Cette part psychologique peut entretenir une douleur. Cela explique, du moins en partie, pourquoi certaines personnes ont plus mal que d’autres. »
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« La douleur envahissait toute ma vie, raconte Louise O’Donnell-Jasmin. Elle m’a rendue détestable. Avant, j’étais une personne boute-en-train, de bonne humeur... Mais quand tu ne t’endures plus, comment veux-tu endurer les frustrations de la vie quotidienne? »
Avant de trouver les médicaments adéquats, Louise O’Donnell-Jasmin a vécu une dépression profonde. Mère de quatre enfants, elle a dû quitter sa carrière d’éditrice. « À part mon mari, ma maison, mes enfants, plus aucune de mes références n’existait.
Toutes les petites choses de la vie qui m’apportaient du plaisir, je les avais perdues. Mes enfants ne réussissaient plus à l’école parce qu’ils avaient de la peine, mon mari était découragé... », se remémore-t-elle avec émotion.
La dépression est courante chez les personnes victimes de douleur chronique, d’autant plus lorsque cette affection dure depuis plusieurs années et qu’elle cause de l’invalidité. « Les études rapportent que de 30 % à 60 % des personnes qui souffrent de douleur chronique vivent de la dépression », rapporte la Dre Aline Boulanger, anesthésiste, qui oeuvre dans des cliniques de la douleur.
Une étude menée par l’Organisation mondiale de la Santé auprès de 25 916 personnes âgées de 18 ans à 65 ans révèle que la douleur chronique rend quatre fois plus à risque de dépression ou d’anxiété5.
Lorsque la douleur cause des souffrances physiques et psychologiques terribles, la mort peut être perçue comme la seule libération possible. D’ailleurs, 5 % à 14 % des personnes atteintes de douleur chronique6 auraient des idées suicidaires.
Ginette Lacourse, atteinte de fibromyalgie, a songé au suicide. « Je ne voulais plus de cette vie-là, de cet état végétatif. » Ses douleurs et sa fatigue lui ont non seulement fait perdre son emploi, mais aussi son conjoint, sa maison... et son autonomie.
« Je ne pouvais plus prendre soin de moi, dit-elle. Même les plus grands spécialistes ne voyaient pas ce que j’avais. Je n’ai jamais été une personne dépressive, mais aujourd’hui, je comprends quelle sorte de souffrance morale peut amener à la constatation que la vie ne vaut plus la peine d’être vécue. »
Si elle s’en est sortie, c’est en partie parce qu’elle a accepté de demander de l’aide autour d’elle. Une décision difficile pour elle, mais combien salutaire. « Certains jours, je n’arrive pas à poster mon courrier ou à faire certaines courses... Je me suis donc développé un réseau d’entraide, raconte Ginette Lacourse. Ma sagesse a été d’apprendre à tricoter mon bonheur autour de mes nouvelles limitations. »
Elle insiste : « La qualité de vie est encore possible, mais cela nécessite beaucoup d’efforts ».
La plupart du temps, la médecine peut améliorer le sort des personnes atteintes de douleur chronique, indique la Dre Aline Boulanger. Selon elle, il est exceptionnel qu’elle soit complètement impuissante.
Par contre, le patient ne doit pas s’attendre à ce que la douleur disparaisse, plaide-t-elle. C’est très rare. « En clinique de la douleur, on offre le maximum de soutien afin que la personne puisse réintégrer le plus possible la société », déclare la Dre Boulanger. Certains réussissent à retourner au travail. Cependant, d’autres développent des handicaps trop limitants ou des douleurs si intenses qu’ils doivent y renoncer.
Louise O’Donnell-Jasmin a, quant à elle, peu à peu repris le contrôle de sa vie grâce à un médecin spécialiste qui a trouvé les bons mots... et les bons médicaments, qui la soulagent sans la rendre trop amorphe.
Cette rencontre a été un point tournant. Ses nouveaux médicaments lui ont permis peu à peu de retrouver sa lucidité et de sortir de la dépression. « J’ai recommencé à cuisiner, à lire, à faire des promenades. » Son bénévolat à l’Association québécoise de la douleur chronique l’a aidée à reprendre confiance en elle. « J’avais besoin de sentir que j’étais encore capable de faire des choses », affirme-t-elle.
Elle a profité de cette épreuve pour régler certains problèmes personnels et apaiser des souffrances psychologiques refoulées pendant de nombreuses années. Pour ce faire, elle a notamment eu recours à l’hypnothérapie. « Tu es face à toi-même toute la journée.
Tu as le choix : soit tu gèles tes émotions en regardant la télé ou en buvant, soit tu règles les affaires qui remontent à la surface une à une, dit-elle avec aplomb. En allégeant les souffrances de l’âme, le reste paraît moins lourd. »
Bien qu’elle ait réussi à améliorer son état de santé, toutes les stimulations trop fortes (bruit, émotions, activités physiques, etc.) déclenchent encore d’intenses douleurs. Elle doit aussi composer avec des pertes de mémoire.
« J’ai dû refaire ma vie avec ce qui me reste, poursuit Louise. Parce que je suis mieux dans ma peau et que j’ai plus de temps, je crois que je suis une meilleure épouse et une meilleure mère qu’avant. Pour ma famille, je suis un exemple de courage... »
POURQUOI METTRE LA POIRE AU MENU? |
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Excellente source de fibres alimentaires, la poire est un fruit à ne pas négliger dans le cadre d’une saine alimentation. Elle contient des vitamines et des minéraux essentiels. Elle recèle aussi de précieux antioxydants, particulièrement dans sa pelure, qui procureraient des bienfaits non négligeables pour la santé.
Antioxydants : composés phénoliques. La poire contient plusieurs composés phénoliques, des substances présentes dans les aliments d’origine végétale, qui peuvent prévenir certaines maladies, particulièrement grâce à leurs pouvoirs antioxydants. Un apport substantiel d'antioxydants apportés par les fruits et les légumes peut réduire les risques de certains types de cancer1-2 et de maladies cardiovasculaires1-3. Dans la poire, ces composés phénoliques, des flavonoïdes et des acides phénoliques, sont présents surtout dans la pelure, mais aussi en plus petite quantité dans la chair du fruit4.
Une étude effectuée chez l’animal a démontré que l’ajout de pelures de poires à une diète riche en cholestérol augmentait la concentration en antioxydants du sang, comparativement à une même diète incluant les fruits sans leur pelure5. De plus, l’ajout de poires, plus particulièrement leur pelure, à l’alimentation des animaux empêchait l’augmentation des lipides sanguins à la suite de l’ajout de cholestérol dans la diète. Même si ces résultats doivent être vérifiés chez l'humain avant d'être confirmés, ils semblent indiquer qu’il est préférable de consommer la poire entière, plutôt qu’uniquement la chair, pour obtenir un maximum d'antioxydants.
Fibres alimentaires. La poire est une source élevée de fibres alimentaires, importantes pour la régularisation du transit intestinal et la prévention des maladies cardiovasculaires9. Environ deux tiers des fibres contenues dans la poire sont des fibres dites insolubles.5 À noter que la pelure de la poire contient plus de fibres que sa pulpe.
Plus d’oxydants dans la poire bio? Selon des chercheurs, les poires issues de l’agriculture biologique posséderaient des quantités plus élevées de composés phénoliques comparativement à des poires de culture classique, qui en contiendraient tout de même une quantité appréciables6. En effet, la culture biologique permettrait aux fruits de déployer davantage leurs défenses « antioxydantes » contre les pathogènes, en l’absence de pesticides. Quoi qu’il en soit, il est conseillé de consommer, tous les jours, des fruits et des légumes, quel que soit leur type de culture, afin de profiter de leurs multiples bienfaits. |
La poire est-elle antioxydante? |
Très fortement : l’indice TAC d’une poire rouge Anjou est de 2 943 umol. |
La poire est-elle acidifiante? |
Non : elle est plutôt alcalinisante, son indice PRAL étant de -2,9 mEq/100 g |
La poire a-t-elle une charge glycémique élevée? |
Un peu : la charge glycémique de la poire crue Bartlett (120 g) est de 3, tandis que celle de la poire en conserve dans un jus de poire naturel (120 g) est de 5. |
Cuivre. La poire crue est une bonne source de cuivre, tandis que les poires en conserve en sont une source. En tant que constituant de plusieurs enzymes, le cuivre est nécessaire à la formation de l’hémoglobine et du collagène (protéine servant à la structure et à la réparation des tissus) dans l’organisme. Plusieurs enzymes contenant du cuivre contribuent également à la défense du corps contre les radicaux libres.
Vitamine C. La poire crue est une source de vitamine C. Le rôle que joue la vitamine C dans l’organisme va au-delà de ses propriétés antioxydantes. Elle contribue aussi à la santé des os, des cartilages, des dents et des gencives. De plus, elle protège contre les infections, favorise l’absorption du fer contenu dans les végétaux et accélère la cicatrisation.
Vitamine K. La poire crue est une source de vitamine K. Cette vitamine est nécessaire pour la synthèse de protéines qui participent à la coagulation du sang (autant à la stimulation qu’à l’inhibition de la coagulation sanguine). Elle joue aussi un rôle dans la formation des os. En plus de se trouver dans les aliments, la vitamine K est fabriquée par les bactéries présentes dans l’intestin, d’où la rareté des carences en cette vitamine.
Que vaut une « portion » de poire? |
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Poids/volume |
Crue, avec pelure, un fruit moyen/166 g |
Moitiés, en conserve, sirop léger, 125 ml/133 g |
Calories |
96,0 |
76,0 |
Protéines |
0,6 g |
0,3 g |
Glucides |
25,7 g |
20,1 g |
Lipides |
0,2 g |
0,1 g |
Fibres alimentaires |
5,0 g |
2,1 g |
Source : Santé Canada. Fichier canadien sur les éléments nutritifs, 2005
La poire contient du sorbitol et du fructose, des types de sucres qui peuvent occasionner des malaises gastro-intestinaux (gaz, ballonnements, douleurs abdominales, diarrhée) chez les personnes sensibles. Chez l’adulte, ces malaises peuvent être ressentis à partir de 10 g de sorbitol par jour7 (correspondant à environ 2,5 poires moyennes). Une consommation quotidienne de 50 g ou plus de fructose peut également provoquer de la diarrhée (équivalent environ à cinq poires moyennes ou à 625 ml de nectar de poire).
La consommation de nectar de poire ainsi que de jus de pomme chez les enfants pourrait être une cause de diarrhées chroniques idiopathiques (d'origine inconnue)8. Il serait aussi possible qu’il y ait un lien entre l’agitation des bébés et une intolérance au jus de poire. Si des symptômes gastro-intestinaux se manifestent, il est important de vérifier si ces boissons sont en cause.
Le syndrome d’allergie orale
La poire est un aliment incriminé dans le syndrome d’allergie orale. Ce syndrome prend la forme d’une réaction allergique à certaines protéines d’une gamme de fruits, de légumes et de noix, qui touche certaines personnes ayant des allergies au pollen. Il est caractérisé par des symptômes à la bouche et à la gorge. Le syndrome d’allergie orale est presque toujours précédé par la fièvre des foins.
À noter que la cuisson dégrade habituellement les protéines allergènes.
"Jean-Michel Berille, le responsable des télé-conseillers." |
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CETTE ETOILE POUR TE GUIDER A FAIRE DE DOUX REVE BIOU BIOU BIOU MA BELLE JE PENSE FOR A TOI
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UNE DOUCE PENSEE A TOI MA BELLE ADOREE MILLE MILLIARD DE BIOU BIOU BIOU
Gros bisous à toute ...