A l'écoute de votre audition

les jeunes sont une cible encore mal informée des

risques

de l'écoute abusive desbaladeurs/MP3, les seniors

franchissent

difficilement le cap del'appareillage et dans

certains

milieux professionnels concernés par le

"bruit au travail",

de nombreux efforts restent à faire.

L'image des appareils auditifs en France

Faible mobilisation, tabou, manque d'information

ou encore

délicate prisede conscience... Les problèmes

d'audition

font rarement la Une desmédias.

Mais le jeudi 12 mars 2009 a lieu

la 12e Journée Nationale del'Audition,

. Aujourd'hui encore,

le port des

appareils auditifs est un sujet de société qui

comporte de

nombreux freinsliés à l'image du vieillissement

et aussi à

la faible prise en charge par notre régime social.

Une perception variable selon l'âge

 les moins de 35 ansse montrent encore

davantage convaincus

(72 %). Alors que les moinsde 35 ans ont

davantage

conscience du rôle des comportements

à risque

dans la perte d'audition avec l'âge, les plus

âgés mettent

plus volontiersen cause le facteur génétique.

Au-delà de cette vision de l'audition, l'image

des appareils auditifs

varie enfonction de l'âge mais tous s'accordent

sur l'utilité de

s'équiper en cas deproblème : 92 % seraient

ainsi prêt à

s'équiper en cas de problèmesauditifs.

Mais alors pourquoi

aussi peu de malentendants sont-ils équipés ?

Le premier frein au port d'un appareil

auditif est d'ordre

économique : 45 % considèrent que c'est coûteux

et mal remboursé.

Pourtant, 40 % des Français

n'ont aucune idée du prix moyen d'un appareil auditif...

Ils considèrent que le prix optimal serait de 750 euros...

soit la moitié du prix réel moyen.

Le deuxième frein est relatif à l'image du produit

ou conférée auporteur" :

Ce n'est pas esthétique 18 % ;

Ça fait vieux, pour les personnes handicapées 10 % ;

Par honte d'en porter 8 % ;

Est aussi mise en cause l'efficacité du produit

(ça ne fonctionne

pas très bien 23 %) ou le confort du port (12 %).

66 % des Français ont déjà réalisé un test

auditif, parmi lesquels la très

grande majorité au cours des 10 dernières années.

C'est d'abord dansle cadre de la médecine

du travail (47 %)

avant même le cabinet d'unmédecin ORL (30 %)

qu'a été effectué le dernier test auditif.

Mais la légitimité

appartient bien au médecin ORL vers lequel

l'on s'orienter

ait en priorité (67 % des cas) dans le cas d'une

moins bonne audition,

de préférence à son médecin traitant (26 %). Gros bémol :

La profession d'audioprothésiste souffre d'un

manque de

notoriété puisque près d'un Français sur deux

dit ne pas connaître

ce spécialiste de l'appareillage auditif.

Une image à redorer

L'image des appareils auditifs souffre du souvenir

des dispositifs

de nosgrands-pères... Désormais, ces appareils

sont

remplacés par de vraisordinateurs miniaturisés,

doté de

calculateurs superpuissants et capablesd'effectuer

un milliard d'opérations à la seconde !

Capable de dissocier

le bruit de fond de celui d'une conversation, ce type

d'appareil de plus enplus esthétique et discret coûte

aujourd'hui 1500 € (par oreille) tout compris,

c'est-à-dire avec

le service après-vente et les réglages

successifs, les piles,

l'entretien... avec avouons-le, un trop faible

remboursement de l'Assurance maladie.

Mais sachez que l'on peut payer en plusieurs

fois et que

certainesmutuelles peuvent prendre en charge

une partie du coût

. Dernier rappel :il doit être changé tous les

4 ans environ...

et ne pas rester dans le tiroir de

la table de nuit (qui n'en a pas besoin !).

Journée nationale de l'audition en pratique

Il ne s'agit pas à proprement parler d'un livre sur les problèmes

d'audition

mais d'un roman dans lequel les problèmes d'ouïe ont un rôle central.

Ecrit par le talentueux romancier britannique David Lodge,

"La vie en sourdine" est un petit bijou. Découvrez la critique de ce livre

sur le site de notre partenaire Fluctuat.net