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Ashtanga Yoga+++
publié le 17/10/2008 à 23:08 |
voila ce que je pratique dans mes cours de yoga..... |
L'Ashtanga est devenu populaire depuis quelques années et l'on pourrait croire à un nouveau yoga occidentalisé. L'Ashtanga est également considéré comme le plus physique des yogas, il est souvent assimilé à une pratique uniquement posturale et acculturée. Pourtant, ce style de yoga est directement issu d'une lignée de yogis et repose sur les Yoga Sutra de Patanjali.
Un manuscrit transmis à Pattabhi Jois :
L'Ashtanga yoga provient d'une tradition ancienne codifiée par Ramana Rishi dans le Yoga Korunta, un manuscrit antique mutilé. Au début de ce siècle, cette source a été transmise à K. Krishnamacharya qui l'a ensuite confiée à Pattabhi Jois, ainsi devenu le maître de l'Ashtanga. Le livre de référence est aujourd'hui le Yoga Mala de Pattabhi Jois.
Une base commune, les Yoga Sutra de Patanjali :
Même si l'Ashtanga a ses propres caractéristiques, il provient d'une spiritualité commune à tous les yogas, celle décrite par les Yoga Sutra de Patanjali (sage qui a codifié les règles du yoga). Le terme Ashtanga désigne d'une part la pratique du yoga décrite par Pattabhi Jois, et d'autre part renvoie à l'Ashtanga Yoga de Patanjali, littéralement, le yoga des huit branches.
Il se décompose de la façon suivante :
- Yama : code moral (non-violence, dire la vérité, ne pas voler, modération des sens, non convoitise)
-Niyama : observances personnelles (pureté, contentement, détermination, étude, dévotion)
-Asanas : pratique des postures
-Pranayama : maîtrise du souffle (le prâna)
-Pratyahara : contrôle et retrait des sens
-Dharana : concentration
-Dhyana : méditation
-Samadhi : réalisation, éveil
Le Vinyasa, le mouvement relié au souffle :
L'Ashtanga est particulièrement dynamique, les asanas, les postures, s'enchaînent en suivant le rythme de la respiration. Le souffle devient le fil conducteur de la pratique et chaque mouvement se calque sur les inspirs et les expirs.
Le mot Vinyasa signifie "synchronisation de la respiration et du mouvement". Il s'agit véritablement de la clé de voûte de la pratique de l'Ashtanga Vinyasa Yoga.
Peu à peu, le corps se réchauffe et la chaleur, la transpiration, purifient et éliminent les toxines. Tout au long de la pratique, la respiration est en Ujjayi (Le victorieux en sanskrit).
Cette respiration se pratique exclusivement par les narines et se trouve accompagnée d'une contraction de la gorge, créant un doux sifflement caractéristique.
Dans l'Ashtanga Yoga, les postures sont organisées dans un ordre fixe, en revanche, dans le Vinyasa Yoga l'ordre des postures peut varier d'une séance à l'autre.
Les Bandhas et les zones énergétiques :
Le terme bandha signifie " ligature, blocage ". Dans la pratique du yoga, les bandhas désignent les zones où l'énergie se concentre dans le corps. Les postures et la respiration Ujjayi reposent sur la maîtrise de 3 bandhas qui permettent de réaliser les asanas en réduisant les efforts physiques avec légèreté et grâce.
- Mula Bandha : ce bandha s'active en aspirant les organes et les muscles situés au-dessus du périnée. Cette base assure la stabilité des postures et ancre la force.
-Uddyana Bandha : ce bandha s'active en avalant le ventre, à partir de mula bandha, jusqu'à jalandhara bandha. Le diaphragme et les muscles de l'abdomen remontent. Ce bandha fait remonter l'énergie dans le corps.
-Jalandhara Bandha : ce bandha s'active en contractant la glotte, c'est-à-dire en inclinant le menton vers le sternum. Il permet de contrôler le souffle, d'étendre et d'égaliser les inspirs et les expirs. On le reconnaît au petit sifflement qu'il occasionne.
Le drishti, la position du regard :
Pour chaque posture, le regard est posé sur un point : le drishti recentre l'esprit et donne une direction à la posture.
Neuf drishtis s'appliquent aux postures :
- Nasagra : le nez
- Brhumaddya : troisième œil (entre les sourcils)
- Nabi Chakra : nombril
- Hastagra : la main
- Padhayogra : les doigts de pied
- Parsva Drishti : à droite / à gauche
- Angusta Maddya : les pouces
- Urdhva Drishti : le ciel
Les séries de postures :Les séquences de postures, propres à l'Ashtanga Yoga, s'organisent en séries. Chaque série débute par des salutations au soleil qui recentrent l'esprit et échauffent les muscles, les articulations. Les séries de postures font travailler le corps dans son ensemble :
- les primaires : les postures debout renforcent les jambes et les flexions vers l'avant assouplissent le corps, étirent et assouplissent les jambes. Cette série installe l'ancrage du corps, de l'esprit et donne de la force.
-les intermédiaires : les postures cambrées assouplissent le dos et les postures d'équilibre requièrent une grande stabilité. Cette série est plus liée à l'émotionnel.
-les séries avancées : ces séries nécessitent à la fois une souplesse entière du corps et une force pour maintenir les postures. Une pratique assidue ainsi qu'une hygiène de vie sont nécessaires.
A la fin de la pratique, les finishing postures, principalement des inversions, font redescendre l'énergie. Les séances s'achèvent par du pranayama, la respiration et par Savasana, une phase de relaxation et de récupération.
Mysore style, la caractéristique de l'Ashtanga Yoga :
Une fois les séries mémorisées, chacun pratique à son propre rythme. Les séances de Mysore Style ne sont donc pas à proprement parler des cours guidés, mais il s'agit d'une pratique personnelle où le professeur ajuste le pratiquant dans ses postures par le toucher. Chacun évolue indépendamment des autres. Le Mysore Style, implique une rigueur personnelle et cette pratique basée sur le flot de la respiration est une méditation en action.
Mantra d'ouverture :
http://www.ayri.org/opening-prayer.html
Mantra de clôture :
http://www.ayri.org/closing-prayer.html
Où et comment pratiquer l'Ashtanga ?
En Inde, l'Ashtanga se pratique à Mysore, dans le Shala de Patthabhi Jois et de Sharath Rangaswamy.
http://www.ayri.org/
http://www.rsharath.com/
D'autres yogis transmettent également cette tradition en Inde :
L'Ashtanga se développe de plus en plus et il est important de trouver un cours à son niveau. Les postures exigent de la patience et une pratique assidue. Ne pas brûler d'étapes, accepter les difficultés et améliorer les points forts font partie de la pratique.
Les cours d'Ashtanga sur Yoganet.fr
Donc ... sur le tapis ... quelques gouttes de sueur ... pour être bien dans son corps ... et calmer son esprit ...
.
Les cinq souffles du corps humain.
Notre corps est ainsi "tissé" de cinq fils, ou cinq souffles, qui gouvernent l'ensemble de nos fonctions vitales et se disent en sanskrit: prâna, apâna, samâna, udâna et vyâna.
Le premier souffle, et le plus noble, se nomme "prâna" et c'est son nom qui, de ce fait, devient la denomination génerique de tous les souffles, de toutes les énergies. Prâna, c'est la respiration première, la Grande Respiration ('pra' indiquant la priorité et l'intensité, 'an' signifiant respirer), prâna est la force de vie à l'état pur. II a son siège dans la région thoracique et commande la respiration a travers laquelle nous absorbons la force vitale de l'univers, tout en éliminant l'air vicié et les toxines qui nuisent au corps. C'est donc aussi la respiration "du devant".
Le deuxième souffle se nomme "apâna" ('apa' indiquant la mise à l'écart et aussi l'infériorité, 'an' signifiant respirer).
II se situe dans la partie inférieure de l'abdomen, où il concourt à rejeter hors du corps les déchets - urine - excréments - tout en assurant également l'emission de la semence.
Le troisième souffle se nomme "samâna" ('sama' indiquant l'égalité, la régularité, 'an' signifiant respirer). II oeuvre dans la partie supérieure de l'abdomen alimentant le feu gastrique, controlant la digestion, assurant les fonctions d'assimilation et entretenant ainsi le fonctionnement équilibré de l'ensemble du corps.
Le quatrième souffle se nomme "udâna" ('ud' indiquant l'élévation, 'â' le mouvement vers. 'an' signifiant respirer).
II est situé dans la gorge (pharynx et larynx) et commande l'absorption de l'air, de la nourriture, ainsi que les cordes vocales. C'est le souffle qui fait communiquer le bas et le haut, la part physique et la part spirituelle de l'être.
Le cinquième souffle, enfin, se nomme "vyâna" ('vi' indiquant la diffusion intensive, 'â' le mouvement vers, 'an' signifiant respirer). II se meut dans le corps tout entier, où il distribue l'énergie provenant de la nourriture et de l'air, par l'intermediaire des nerfs, artères et veines. C'est lui aussi qui défend le corps contre les maladies et le maintien en forme.
Prâna, Apâna, Samâna, Udâna, Vyâna
Ces cinq souffles constituent une magnifique symbolique du rôle vital joué par "ce qui respire en nous". Cinq, c'est, en Inde, le chiffre de Shiva, la force de transformation, d'incessant changement, mais aussi la danse cosmique, le jeu de la réalité. La racine verbale 'an' signifie "respirer". Nous la retrouvons telle quelle dans le latin "anima": souffle, air, qui donne en français animer, animal, mais également âme. Nous la retrouvons aussi dans le grec "anemos", qui subsiste dans notre charmante anemone (la fleur qui s'ouvre au vent) et dans le non moins charmant anemometre qui fleure bon son 18eme siècle. Les cinq vâyu, chacun jouant son role spécifique - absorber, éliminer, égaliser, élever, diffuser - figurent, par ailleurs,
toute l'architecture energetique du corps humain. Si notre corps s'est "dressé" comme dit fortement l'Upanishad, c'est bien au prâna que nous devons la force et la beauté de cette "demeure du souffle". On notera enfin que ces cinq vocables, articulés autour du â (la premiere voyelle de l'alphabet qui, en sanskrit, represente le divin et la création), comme autour d'une colonne vertébrale, sont un puissant "mantra" aux remarquables effets apaisants. Prodigieux observateurs de la nature humaine, les Indiens mentionnent, outre les cinq vâyu, cinq souffles subsidiaires, dits "upavaâyu". Difficile de resister au plaisir de vous les citer en passant...
Nâga (le serpent), qui vous permet de soulager l'estomac de ses gaz, par eructation plus ou moins sonore: c'est le rôt de bébé !
Kûrma (la tortue), qui commande â la fois le battement des paupières et la taille de l'iris, pour éviter à vos yeux les corps étrangers ou une lumière trop intense.
Krikara (la perdrix) qui, en provoquant l'éternuement ou la toux, empèche les particules de remonter dans votre nez ou de descendre dans votre gorge.
Devadatta (à la fois don de dieu et conque du guerrier Arjuna), qui vous invite a bailler et à aller dormir.
Dhanamjaya (celui qui remporte le prix, un des surnoms d'Arjuna) qui produit et fait circuler la lymphe dans vos tissus.
De l'énergie â la conscience.
On comprend mieux, alors, l'extraordinaire importance que la tradition indienne - et singulierement le yoga -accorde aux souffles, â leur connaissance raffinée et à leur usage maîtrisé. On entre ici dans l'immense royaumedu "prâna" au sens génerique du terme.
Immense et pour tout dire encore mysterieux, tant il a de ramifications au sein de la matière et d'implications sur les differents plans de l'énergie. "Il est aussi difficile d'expliquer prâna que d'expliquer Dieu", note, non sans une touche d'humour, le celebre maître de yoga BKS lyengar.
La Kaushitaki-Upanishad, déjà citée, précise ceci : "Le souffle c'est la conscience, et la conscience, c'est le souffle. Car tous deux résident ensemble dans ce corps et le quittent ensemble."
Pour l'Upanishad, prâna est donc principe d'énergie et de conscience et l'on sait que pour l'lnde ces deux termes sont indissolublement liés, comme l'endroit et l'envers, "Prâna, disait Svvâmi Shivânanda, est la somme totale de toutes les energies contenues dans l'univers ". Energie cosmique donc, mais aussi physique, sexuelle, mentale, intellectuelle, spirituelle... tout ce qui vibre est prâna.
C'est l'énergie qui crée, protège et détruit pour renouveler. Prâna est ainsi le souffle vital de tous les êtres dans l'univers. Leur naissance est incarnation du souffle cosmique dans un individu, leur existence manifestation multiforme du souffle vital, leur mort retour du souffle individuel au souffle cosmique. Voilà pourquoi le yogi voit dans prâna le "Purusha" - la personne cosmique - à l'origine de la création et pourquoi à travers sa pratique, "II prend refuge en prâna". Cette merveilleuse expression, bien evidemment, fait songer aux trois "refuges" que prend le disciple qui emprunte la voie bouddhiste.
Le Bouddha, ne l'oublions pas, fut un yogi accompli... Que prâna soit un chemin de conscience privilégié, toute la tradition de l'lnde - hindoue comme bouddhiste - l'atteste. L'atteste, entre autres, l'étincelante équivalence mise en exergue de cette étude "prâna prajnâtman ", que Louis Renou traduit ainsi: le souffle est le Soi conscient. Ici s'impose le commentaire de Shankara, subtil maître védantique du 7eme siècle de notre ère, qui ecrit sur l'âtman : "le Soi doit être connu ici même, dans cette vie (...) Si le Soi est connu ici, 11 y a alors vérité suprême et le but de l'existence sera atteint (...) Si le Soi n'est pas connu, la vie est inutile."
Connaître et apprivoiser le souffle.
Le Yoga est, pour une part essentielle, science et art du prâna -
le "prânâyâma". On traduit géneralement ce terme par "controle du souffle", ce qui est juste mais insuffisant.
Prâna, c'est bien sûr la respiration, ce que le Yoga désigne sans aucune nuance péjorative, sous le terme de "souffle grossier" (sthûla vâyu) : mais c'est aussi et surtout le "souffle subtil" (sukshma vâyu), l'énergie vitale proprement dite.
Quant au mot "ayâma", il indique l'extension, l'allongement, la retenue, l'arrêt. Le prânâyâma est donc, a proprement parler, maniêre d'allonger et de retenir le souffle afin d'étendre et d'accroître l'energie vitale. C'est une veritable "quête initiatique" du souffle, de tous les souffles vitaux - "
vâyu sâdhanâ" - selon la superbe expression d'un des traités de hatha-yoga les plus connus, la Shiva Samhitâ. C'est enfin la porte d'entrée par laquelle le yogi pénètre dans le corps subtil (sûkshma sharira) qui, ultimement, le met en présence de l'âtman, du Soi. Science du souffle, le prânâyâma s'appuie sur un ensemble de techniques d'admission et d'évacuation controlée de la respiration, dans une posture de yoga stable et aisée.
Chaque exercice se compose d'un enchaînement d'inspirations, d'expirations et de suspensions ou rétentions de souffle.
L'inspiration est dite "pûraka" (flot) et vise a stimuler l'organisme.
L'expiration est dite "rechaka" (seringue) et vise à rejeter l'air vicié et les toxines, et à detendre. Les suspensions de souffle sont dites "kumbhaka" (petite jarre) et visent a distribuer l'énergie dans tout le corps.
Art du souffle, le prânâyâma apporte à l'organisme un abondant surcroît d'oxygène, y provoquant de subtiles transformations qui ont leurs repercussions sur toutes les fonctions somatiques. Par ailleurs, il favorise au plus haut point le recentrage de l'attention et la concentration de l'esprit. Régulant pensées, désirs et actions, il procure à celui qui s'y adonne avec prudence et patience un remarquable équilibre, une profonde paix et une grande force de volonté.
"Jean-Michel Berille, le responsable des télé-conseillers." |
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