Une pratique régulière du yoga et du pranayama (exercices de respiration) permettrait une diminution de l’indice de masse corporelle (IMC) chez les adolescents obèses, suggère une étude américaine présentée à l’occasion de la conférence annuelle sur l’épidémiologie et la prévention des maladies cardiovasculaire de l’American Heart Association.

Anand B. Shetty, professeur à l’Université de Hampton (Virginie), et son équipe ont enrôlé 60 adolescents en surpoids. Une moitié, ou groupe pranayama, a pratiqué 40 minutes de yoga et de pranayama 4 fois par semaine durant 12 semaines. L’autre moitié, ou groupe de contrôle, a gardé ses activités normales. Les 2 groupes n’ont rien changé à leurs habitudes alimentaires.

Résultats : au terme des 12 semaines, l’IMC des adolescents du groupe pranayama a enregistré une baisse moyenne de 5,7 % (de 22,8 à 21,5), alors que dans le groupe de contrôle, une légère augmentation fut notée (de 22,3 à 22,4). Dans le groupe pranayama, la perte de poids fut en moyenne de 6 pounds (2,73 kg).

La baisse de l’IMC pourrait s’expliquer d’une part par les exercices de yoga et de pranayama eux-mêmes, d’autre part par l’éventuelle diminution de l’apport calorique quotidien due à une diminution de la taille de l’estomac, explique Shetty. Le pranayama et le yoga sont des exercices qui se concentrent tous deux sur la région abdominale, explique le chercheur. Ils entraînent des changements au niveau du flux sanguin vers les différentes régions du cerveau ainsi que des modifications au niveau de l’activité métabolique cérébrale, ajoute-t-il.

Alors que l’obésité des adolescents ne cesse d’augmenter, inclure des exercices de yoga dans le programme sportif scolaire serait peut-être une solution.

Source : American Heart Association


 

Les bienfaits du yoga ne sont plus à démontrer, ne serait-ce que pour la relaxation. Selon une récente étude américaine publiée dans The Annals of Internal Medecines, cette pratique serait également d’un réel soutien pour les douleurs lombaires.
L’étude a rassemblé 101 personnes âgées de 20 à 64 ans, toutes souffrant régulièrement de douleurs en bas du dos. Un premier groupe a suivi durant 26 semaines des cours de viniyoga ; le second des séances de rééducation avec un thérapeute, combinant exercices de renforcement musculaire et étirements. Le troisième groupe a reçu quant à lui le livre The Back Pain Helbook, qu’il fut invité à lire.
Au cours de ces 26 semaines, les participants furent interrogés à 4 reprises sur leur douleur. L’échelle « Roland Disability » qui permet d’évaluer la mobilité dans les tâches quotidiennes, comme par exemple monter les escaliers ou porter des charges lourdes, fut utilisée.
Résultats : dans les 3 cohortes, des améliorations furent constatées, mais c’est dans le groupe « yoga » que les meilleurs résultats furent relevés. Dans ce groupe, 78% des participants ont noté une amélioration de 2 points au moins sur l’échelle Roland. Dans le groupe « kiné », ce taux était de 63%, et de 47% dans le groupe « livre ».
Les chercheurs ont également relevé une nette diminution de la consommation de médicaments dans le groupe yoga : à la fin de l’expérience, seulement 21% d’entre eux prenaient encore des médicaments, contre 58% au début. Dans les deux autres groupes, la consommation de médicaments a légèrement augmenté (7% en moyenne). Pour Karen Sherman, auteur de l’étude, ce travail montre que pour les personnes souhaitant soulager leur mal de dos par elles-mêmes, le yoga semble être la meilleure solution. Le yoga aurait en effet l’avantage de faire prendre conscience aux patients du fonctionnement de leur propre corps, notamment grâce à la maîtrise de la respiration.




 

merci  a toi  moli   pour l article  sur le groupe  envie de serenité..

posté par moli373 (Ostwald, 67) le 11-10-2008 à 20:57       Qui peut pratiquer ? Tout le monde, quels que soient l’âge, la souplesse, peut faire du yoga. Il suffit de choisir des cours adaptés à son niveau : débutant, moyen, avancé… Les éventuels problèmes médicaux peuvent concerner les articulations, si les positions sont forcées et maintenues trop longtemps, ou si le travail de respiration n’est pas correctement effectué. Merci à Gérard Arnaud, Directeur du Centre de Jaya yoga (www.yoga-paris.com) Merci au Dr Andrée Maman, Présidente de la Fédération Nationale des Enseignants de yoga (www.lemondeduyoga.org)