Blog de roseline7
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1. Les hormones accusées à tort ?
« La ménopause est une période à
risque côté prise de poids, explique Jacques Fricker, médecin nutritionniste et
auteur du livre "Le Régime Liberté". La plupart des femmes gagnent en moyenne
500 g par an au cours des trois à quatre années durant lesquelles le cycle
menstruel s’arrête progressivement... »
On incrimine donc, en général, la chute
d’oestrogènes. Mais en réalité, le gain pondéral est souvent lié à d’autres
facteurs… plus tabous ! Si le déséquilibre ovarien facilite le stockage des
graisses, et s’il vaut mieux surveiller ses apports caloriques dès la
quarantaine, les hormones expliquent rarement à elles seules l’arrivée de kilos
superflus. On change surtout de silhouette…
Plus
qu’une réelle prise de poids, le chamboulement hormonal lié à la
cinquantaine implique surtout une autre répartition des graisses
corporelles – souvent assimilée, à tort, à de nouveaux kilos ! Il n’est
pas rare de ne plus pouvoir fermer ses pantalons, sans que la balance
bouge d’un gramme.
Même si vous ne prenez pas de poids, la chute des
oestrogènes, ces fameuses hormones féminines, entraîne une
délocalisation des rondeurs qui, forcément, migrent ailleurs ! La
mauvaise nouvelle, c’est qu’avec la maturité, la taille s’épaissit
légèrement ou le ventre s’arrondit… La bonne, c’est que les hanches,
les jambes et les fessiers, eux, s’affinent !
3. Finie la cellulite !
La
présence de cellulite est fortement corrélée à la taille des
adipocytes, des cellules qui, une fois gorgées de graisses, donnent
naissance à la peau d’orange. Conséquence : plus on prend du poids,
plus le risque d’en avoir augmente.
Heureusement, ce rapport de cause à
effet se modifie en partie à la ménopause ! S’il est vrai que le
bouleversement de l’activité ovarienne n’est pas favorable à la
tonicité de la peau et peut faciliter le stockage des lipides,
la chute d’oestrogènes, elle, entraîne la fonte des réserves
graisseuses aux endroits où se loge généralement le capiton (au niveau
des cuisses et des fesses). Résultat : à poids égal, on a souvent moins
de peau d’orange à cinquante ans qu’à vingt !
4. On peut aussi mincir à la cinquantaine !
Halte aux idées reçues ! S’il est communément admis qu’on prend quelques kilos à la ménopause,
il ne faut pas faire de généralités. « Certaines prennent beaucoup de
poids à l’arrivée de la cinquantaine, et d’autres, au contraire, en
perdent ! Trois à cinq pour cent des femmes mincissent à cette période
de la vie », précise Jacques Fricker.
bise
Bisous bonne journée @+tard ...