Cette fois ci, je n' en peux plus... je rends les armes face à l' adversité fraternelle...

Ma soeur et ma mère sont en train de m' achever avec leurs reproches incessants et je n' en peux plus. Il faut que ça s' arrête ou je vais finir par y laisser ma santé.

Hier, j' ai revu ma soeur après 11 mois sans contact physique. Nous avons fait chacune un pas envers l' autre et c' était très bien. Tout se passait bien jusqu' à ce que ma mère trouve à redire sur mon comportement. J' avais emmené Gabriel chez ma soeur pour l' anniversaire de sa cousine et, pour le récupérer, j' avais demandé à mon père de le faire pour moi car je n' avais pas envie de retourner chez elle (ma soeur est très froide et je suis mal à l' aise avec elle). Mal m' en a pris car ma mère n' a pas accepté que je ne veuille pas retourner voir ma soeur ni passer du temps avec elle. A partir de là, le déluge de reproches est tombé et ma mère a recommencé à s' en prendre à mon père qui n' y était pour rien. J' ai encore une fois pris sa défense et, en même temps, expliqué pourquoi je ne voulais pas retourner chez ma soeur. Mon papa a confirmé que ma soeur était très froide et que ce n' était pas toujours agréable d' aller chez elle. Ca a été le coup de grâce. On avait touché à sa fille chérie et ma mère est partie dans un délire de persécution, nous reprochant de lui en vouloir, de la rendre malade etc... Je suis partie brutalement car j' ai tout fait pour que ma mère se confie, m' explique pourquoi elle était dans cet état pour si peu mais elle a refusé toute discussion. J' ai demandé à ma soeur d' apaiser les choses mais elle a fait tout le contraire en appelant ma mère pour tout savoir. Elle m' a insultée encore plus en me disant que j' étais une mauvaise fille et que j' étais très égoïste.

Au jour d' aujourd' hui, j' ai décidé de cesser tout contact avec ma mère et ma soeur pour ne pas souffrir d' avantage. Tout ce que je fais pour ma famille n' est pas suffisant. Ma soeur m' a reproché de me plaindre et d' être malade alors qu' elle est fatiguée par ses enfants et son travail. Il faut savoir que ce sont mes parents qui s' occupent de ses enfants  toute la semaine et 1 WE sur 2 pour les laisser, elle et son jules, se reposer. Elle n' a en plus, et tant mieux pour elle, aucun souci de santé... Je n' ai pas de place entre ma mère et ma soeur ni même à côté. Je suis fatiguée de courir à côté d' elles en espérant un geste de leur part...

Voilà... je suis très triste alors que j' avais surtout besoin de soutien face à tous les examens que je dois bientôt passer et qui m' angoissent beaucoup...

Demain une nouvelle semaine commence et elle sera très chargée. Lundi et mercredi, cours de psychologie. Mardi, kiné fibro et, l' AM, kiné à Montpellier. Jeudi, analyse avec ma psy (je vais pouvoir parler de tout ça et essayer de comprendre...). Entre temps, je dois terminer la lecture du livre de Freud et en faire la synthèse. Je vais peut être arriver à oublier un peu...

Bonne fin de dimanche et gros bisous...