C' est bientôt l' anniversaire de loulou et, entre ma belle mère qui veut, comme toujours, tout diriger et ma mère qui n' est contente de rien, je suis loin d' être zen comme les médecins m' ont demandé de l' être...

Ma belle mère, qui va nous faire une paëlla, en profite pour faire la liste des invités et, en plus, nous imposer ce que nous devons faire comme dessert et comme apéro .

Ma mère, elle, est limite désagréable car elle n' a pas eu voix au chapitre pour le repas (sur ce coup là je la comprends...) et, en plus, elle est contrariée car ma soeur ne sera pas présente ce qui fait qu' elle va être sans sa fille chérie ce jour là. 

Bref... tous ces braves gens m' énervent et je me concentre pour ne pas me laisser envahir par le stress!

Tout ce bazard est, quand même et comme d' habitude, la faute de mon mari qui ne peut s' empécher de prévoir les choses avec sa mère avant de le faire avec sa femme et, aussi, avec les autres grands parents de Gabriel qui ont peut être, eux aussi, envie de s' investir!!!!

Je vais donc essayer de faire comprendre tout ça à Eric afin que ma mère puisses quand même, ce jour là, avoir un rôle à jouer dans la fête de son petit fils.

Personnellement, en ce qui me concerne, avant de faire ma thérapie, j' étais comme ma mère, énervée que ma belle mère veuille tout acheter, tout diriger et tout préparer mais, aujoud' hui, je me dis que ce sera autant de travail en moins et autant de sous économisés pour nous et surtout pour moi!!!

J' ai bien essayé de transmettre mon nouveau point de vue à ma maman afin qu' elle soit plus zen mais elle ne peut s' empécher d' être jalouse et je la comprends un peu malgré tout car je le suis aussi...

Je le suis aussi quand je vois mon beau père préférer son autre petit fils devant mon Gabriel qui fait tout pour attirer l' attention de son grand père. Je le suis aussi quand je vois ma belle mère garder tous les WE son petit fils afin que ses parents se reposent au détriment d' Eric qui, lui, n' a jamais un dimanche matin pour faire la grasse matinée... C' est valable aussi du côté de mes parents qui font énormément pour ma soeur et ses enfants au détriment, plus léger mais détriment quand même, de Gabriel!

Bref...  c' est dur d' être totalement heureux dans ce contexte de préférences et de différences alors j' ai décidé de vivre notre vie en attendant le moins possible de nos familles car, notre bonheur, c' est d' être tous les 3 et c' est nous qui le construisons.. pas les autres!

Je me rends compte que rien ni personne n' a changé autour de moi malgré mon coup de gueule de fin 2008. Je vous raconte malheureusement toujours les mêmes histoires mais, aujourd' hui, j' arrive à rester dans la ligne de conduite que je me suis fixée au début de ma thérapie à savoir penser un peu plus à moi et ne plus me laisser trop parasiter par les sentiments des autres. C' est déjà un point positif!

Passez toutes un agréable dimanche et gros bisous!