Eh bien je me souviendrai de ce mercredi 14 janvier!

Hier matin, j' emmène chéri à ses examens radiologiques et, à peine rentrés, mon père m' appelle en pleurs car ma maman, qui a une grave maladie des os, venait de tomber dans le salon.

Branlebas de combat, j' embarque chéri dans la voiture et en route pour chez mes parents. Je trouve ma mère livide souffrant de tout le corps mais principalement du coccyx et du poignet. Heureusement elle avait sa ceinture lombaire qui a, visiblement, limité les dégâts.

Je récupère loulou et donne des infos à mon père pour le médecin des urgences.

Bilan: fracture du poignet et du coccyx.

Je ne vous raconte pas combien j' ai eu peur car elle a une ostéoporose tellement avancée que ses os se brisent comme du verre. Finalement, elle s' en tire plutôt bien, sans intervention ni hospitalisation. Ouf!

Le soir, 18h/20h, direction mon cours de psycho ou certains aiment se faire remarquer par le prof à coup de questions complexes... Ralala... c' est vraiment partout pareil!

Aujourd' hui, j' espère aller faire un tour dans certains magasins enfin... si j' y arrive... car chéri ne fait quasiment rien et je dois être un peu partout à la fois.

Allez... j' y retourne!

Passez une douce journée!

 PS à 11h: ma maman vient de m' appeler. Elle a vu son médecin traitant, qui est en plus alogologue, qui lui fait refaire toutes ses radios car elle a peur que l' urgentiste soit passé à côté d' autres lésions notamment au niveau de la colonne.

Je dois dire que j' attendais cette visite avec impatience car, vu sa maladie, je trouvais qu' aux urgences ils n' avaient pas fait beaucoup de recherches... L' infirmière que je suis sait qu' il ne faut rien laisser passer en cas de chute sur ostéoporose car des lésions infimes peuvent exister sans qu' on les voit sur de simples radios.

Il nous faut maintenant attendre d' avoir d' autres résultats d' examens pour être rassurés... pfff....

Mais, malgré tout ça, je continue d' aller bien. Je ne lâche rien, je persiste et, je n' en suis pas loin, je signe...

Le seul souci qui me fait mal c' est que mon papa doit se faire opérer de la cataracte en février dans mon service à la clinique. Je culpabilise énormément de ne pas l' accompagner au bloc ce jour là ni de m' en occuper. Même pour lui, je ne peux me résoudre à retourner là ou mes collègues m' ont détruite. C' est dur pour l' infirmière que je suis et qui a toujours été près des siens lorsqu' ils ont eu à subir des interventions chirurgicales...

Peut être dois-je aussi passer par là pour vivre ma "nouvelle vie", celle de Anne et non plus celle de leur fille toujours disponible pour ses parents...

A méditer...