PHOTO MOI ET MON BERGER ALLEMANT (BELLE)

L’annonce de l’arrivée avant l’été d’une pilule pour perdre du poids sans ordonnance sur le marché européen suscite de vives réactions. Partisans et détracteurs s’affrontent sur le bien-fondé d’une telle décision.

Lancée aux Etats-Unis en juin 2007, la pilule amaigrissante Alli jouit outre-Atlantique d’un succès incontestable. Numéro 4 des ventes de l’auto-médication, la pilule attire la convoitise puisque comme Martine Frey, directrice médicale au groupe pharmaceutique GSK France, l’a indiqué « Sur une année, 4 millions de personnes l’ont essayé ».

La pilule Alli agit dans l’intestin en éliminant un quart des graisses ingérées. La prise de ce traitement (2 € par jour pendant 6 mois maximum) s’accompagne d’un régime réduit en calories, pauvre en graisses ainsi que d’exercices physiques pour aider à la perte de poids.

Si elle apparaît pour Anne-Sophie Joly, présidente du Collectif national d’associations d’obèses comme « une main tendue », Alli n’a pas que des alliés. Certains redoutent que cette auto-médication contre le surpoids, première autorisée à la vente libre, n’amplifie les troubles alimentaires et n’attire un public désireux d’affiner sa silhouette.

D’ailleurs, comme l’a révélé Fabienne Bartoli, adjointe au directeur général de l’Afssaps « la France a voté contre. Car cela ne correspond pas aux recommandations des autorités sanitaires françaises d’une prise en charge médicale globale de l’obésité ». Pour d’autres encore, dont le médecin nutritionniste Pierre Azam « Ce n’est pas un produit miracle, mais d’accompagnement qui valorise un peu le rendement du régime ».

bon mercredi  mes poulette !!!

Dodo..xoxoxo