coucou les amies ma petite histoire continue après cette partie, c'est je vous raconterai ce ke j'ai vu pendant la guerre,j'ai même envie de vous epargnez les details de cette parties donc je vais bien reflechir avant de mettre toute les pages de la guerre

j'espère ke vous allez bien et ke je ne vous saoule pas avec ma miserable vie africaine

bisous je vous aime

Cela faisait trois semaines que je travaillais. Je continuais à prier avec mon groupe mais à des heures décalées. Puis un soir après la réunion de prière, l'évangéliste m'a dit qu'il attendait toujours son offrande coup de cœur, que je lui devais bien ça. Moi j'ai pris en plaisanterie, mais à la fin du mois je lui ai donnée le dixième de mon salaire ce qui faisait 2500cfa. Quand on mettait la dime dans la corbeille, l'évangéliste penchait la tête pour voir si les gens mettaient de gros billets de banque. Ensuite il leur imposait les mains et disait:

• Petite offrande, petite prière.

C'était toujours comme ça. Arrivée à mon tour, après avoir vu les 2500cfa, il s'est arrêté de chanter et il nous a dit qu'il passait ses nuit à prier pour que le Seigneur nous ouvre les porte de réussites et que nous quand on de l'argent on oubli le Seigneur. Le Seigneur dont il parlait, c'était lui. Il n'était jamais satisfait des offrandes qu'on lui faisait. Pendant ces trois semaines, il passait ses journées dans ma cabine téléphonique. Je lui assurais son petit déjeuné et son déjeuné. En plus, il venait souvent dans un taxi et c'était moi qui payait le transport à l'arrivée. Et quand il venait seul, il prenait sa moto et je devais payer le carburant. Finalement, tout mon salaire partait dans sa poche. Je ne savais pas comment m'en débarrasser puisqu'il nous disait toujours des paroles qui me remontait le moral.

Un dimanche pendant l'offrande, il a compté l'argent qu'il y avait dans le panier et comme il n'y en avait pas assez, il a versé toutes les offrandes par terre devant tout le monde et nous a dit de refaire les offrandes. Il nous a tout pris. Ce jour la, je n'ai pas mangé du tout.

Depuis que je gérais cette cabine, c'était encore pire à la maison. Je devais participer à l'argent de la popote.

Cet homme savait bien ce que je vivais mais il n'y en avait que pour son fric. Le reste, il s'en fichait.

Quand on a finit le culte, je n'ai plus remit les pieds dans son église.

Ma ligne téléphonique a été coupé parce que les factures étaient énorme et que je n'arrivait pas a les payer.

Les mois passaient et j'étais à nouveau au chômage.

Quand mon groupe de prière venait me voir à la maison, je trouvais toujours des excuses pour ne plus aller aux réunions de prières.

J'étais dégoûtée des églises. Cette fois-ci, c'était la fin de mon parcours a chercher coute que coute la paix du cœur. Mais mon amour pour le Seigneur était toujours immense. Je croyais qu'en allant d'église en église, on pouvait changer certaines choses. Alors que je me trompais sur tout la ligne. Cette paix, il n'y avait que moi qui pouvait me l'imposer.

J'ai trouvé un autre boulot dans une autre cabine. J'étais dans un endroit ou personne ne pouvait m'escroquer.

En Afrique, certaines personnes se font avoir comme moi. Et souvent, elles se ruinent pour être au service de ces soit disant évangélistes ou pasteurs qui leurs racontent que les sorciers en veulent à leur vie et qu'ils doivent faire des offrandes pour qu'on prie pour eux. Comme ils ont tous peur d'être dévorés par les méchants sorciers, ils obéissent au doigt et à l'œil pour échapper à la soit disante sorcellerie. Je connaissais même des filles qui partaient se prostituer pour nourrir ces hommes de Dieu. Eux, roulaient dans de belles voitures et habitaient dans de belles maisons. Et ces pauvres gens trouvaient normal qu'ils soient bien entretenus pour être au service de Dieu. Alors que, c'était de l'arnaque.

Jésus lui n'avait jamais demandé un centime à personne avant de prier pour quelqu'un.

Je n'arrive pas à croire que ces gens font tous pour nuire l'image du Christ.

Heureusement que je m'en suis sortie.

J'ai tout de même gardé une bonne chose de cette histoire. Je sais que le seigneur est partout et que quand on lui demande quelques choses, peu importe l'endroit ou on se trouve, il nous écoute. On n'a pas besoin d'aller tomber en transes ou de jouer la comédie pour être bénie par le Seigneur. En tout cas, ces évangélistes et ces pasteurs sont des vendeurs d'illusions. Ils font tout pour soutirer le maximum de fric aux pauvres gens et ensuite, quand on découvre leur jeu, ils déménagent dans d'autres villes pour continuer leur arnaque. C'est dégueulasse.

J’ai repris goût à la vie. Je pouvais m’offrir le minimum. J’ai eu des histoires d’amour nulle. Des mecs qui n'avaient que le sexe dans la tête. Ils jouaient à chaque fois avec mes sentiments et ne me prenaient pas au sérieux. Quand ils obtenaient ce qu’ils voulaient, ils me trouvaient tout les défauts du monde.

Il y en a même un qui me payait des cours d’informatique. Mais il n’était pas sérieux du tout. Il se tapait tout le temps des nanas. Je le prenais toujours en flagrant délit. Quand on se disputait, il me disait que je n’avais pas le choix, qu’il me payait des cours et que donc je ne pouvais pas le quitter. J’ai supporté cette vie perverse un moment. Puis un jour, j’en ai eu marre de le voir avec des filles dans son lit et je me suis barrer.

Puis un jour, à l'occasion d'une semaine commerciale, j'ai trouvé un petit boulot d'une semaine et j’ai fais la rencontre d’un mec dont je suis tombée amoureuse. On s'est fréquenté trois mois puis on a décidé d’avoir un bébé. On avait tellement de points communs. On faisait même des projets de mariage après le bébé. Mais je ne savais pas dans quoi je m’engageais. Avoir un bébé est une grande responsabilité. Je vivais dans le rêve. Ce mec pour moi était l’homme idéal.

Tout se passait si bien jusqu’au jour où je lui ai annoncé ma grossesse. Sa joie a été d’une courte durée.

3 mois après, il ma largué et est repartis à Abidjan, me laissant toute seule avec ma grossesse.

J’avais été stupide de croire en lui. Il m'a mise devant le fait accomplit. Il ne me donnait pas de ses nouvelles. Quand je l’appelais, il changeait de sujet et raccrochais rapidement.

Dans mon pays, les hommes ne prennent pas la femme au sérieux, ils les baratinent, leurs racontent ce qu’elles ont envies d’entendre. Puis ils leurs proposent de vivre avec elles pour voir s’ils peuvent réellement vivre ensemble. Et quand ils ont fini de coucher avec qu’elles, ils leur font des disputes, les battent et les mettent dehors pour une nouvelles conquête. Quand tu as le malheur d’être enceinte, tu es dans la merde et très vulnérable.

Moi je venais de me faire avoir. J’étais bien consciente de la suite. J’étais sans argent. Avec le peu de nourriture qu’on nous donnait à la maison, j’avais beaucoup faim et des envies.

Quelques membres de ma famille se moquaient de ma situation. D’autres avaient pitié. Le pire dans tout ça est que je n’avais même pas de place pour dormir. Et je n’allais pas en avoir pour mon bébé. Je réfléchissais pour trouvé une solution. J’avais envie d'avorter mais j’avais très peur de perdre ma vie avec les pratiques indigènes