La soirée fut bien difficile hier soir avec mes enfants. Ils étaient très tristes, je culpabilise alors que je ne suis pas responsable.

J'ai eu un appel de mon ex mari hier, après deux mois sans nouvelles, il voulait venir chercher les enfants. Seulement voilà, le jugement dit qu'il doit venir les chercher le vendredi et les ramener le samedi. J'aurai pu être sympat et m'arranger, mais il a trop usé de ma gentillesse et me fait toujours culpabiliser alors que c'est lui qui ne respecte pas le jugement. Il veut les prendre samedi 11h au lieu de vendredi soir, et comme il est toujours en retard, il ne viendra pas avant midi.

STOP : je ne suis pas à sa disposition, ce n'est pas comme il veut, quand il veut, comme ça l'arrange, il doit s'occuper de ses enfants correctement ou rien. Je lui ai dit "Soit tu viens les chercher vendredi soir comme le jugement le stipule, soit tu ne viens pas". J'ai parlé à une psy, j'ai fait un travail sur moi, je doit dire NON ! tant pis si ça fait mal au coeur aux enfants. Et sans compter les démarches que j'avais dû faire pour qu'il s'aquitte de la pension alimentaire. C'est difficile moralement et un combat de tous les jours. Le policier m'a dit que si il ne venait pas les chercher le vendredi bien tant pis pour lui et dépôt de main courante.

Je ne peux pas tout raconter car il y a beaucoup à dire. J'ai eu droit à tous les coups bas possibles. J'ai toujours tout fait pour ménager les garçons mais là c'est trop STOP. Je ne vais jamais en finir, et mon conjoint lui en a plus que marre de tout ça, si je ne met pas les hauts là, c'est mon couple qui va se détruire.

J'ai mal au coeur pour mes fils, mon grand m'en veut. J'essaye de lui expliquer les choses mais lui ne comprend pas, il veut voir son père, c'est normal, je suis la méchante maman à qui ça fait plaisir d'embêter son père.

Tout ça a eu des répercutions sur mon alimentation. Lorsque je suis très angoissée, j'ai des pulsions et j'ingurgite tout ce qui passe. J'ai mangé des galettes de riz soufflé complet bio, j'ai controlé tout de même la crise en mangeant un aliment ni gras, ni sucré, si salé, sans conséquence mais la pulsion était là.