DIFFICULTES OBSERVEES par moi et en moi :

       Je trouve la plupart du temps difficile d’assumer  mes réactions émotives.

       J’ai aussi de la difficulté à laisser voir ma vulnérabilité, ce qui me conduit à ME PROTEGER, ce qui « autrefois était appelé par le couple parental toxique dans leur relation avec moi de la dissimulation », concept FAUX puisqu’il s’agissait de LEUR DISSIMULATION, alors que pour moi, il s’agissait de MA PROTECTION que je mettais en place comme je pouvais, avec les informations et dans l’état à cette époque de mes connaissances, donc jusqu’à preuve du contraire VRAIE POUR MOI et MISE A SA VRAIE PLACE POUR MOI  pour ne pas laisser voir ma vulnérabilité, et pour ne pas assumer mes réactions émotives.

COMMENT GERER CES DIFFICULTES A MINIMA ?

Pourquoi je me mettais EN PROTECTION en quittant le lieu pour rejoindre un lieu où j’étais à peu près certaine de retrouver le calme dont j’avais besoin pour ME CENTRER SUR MES PRIORITES ?

Parce que je CRAIGNAIS autrefois LA REACTION de X ou de Y,  parce que je CRAINS maintenant LA REACTION DE P. le chef des Kangs, parce que je CRAINS aussi LA REACTION de I., entre autres.

A part CETTE MISE EN PROTECTION qui était constamment contestée par ma mère comme étant de la dissimulation alors que c’était de la protection,  j’ai probablement mis en place d’autres  petits trucs pour dissimuler mes émotions devant certaines personnes, et pour ne pas assumer mes réactions émotives tout en sachant paradoxalement,  que ces « petits trucs » NE ME FAISAIENT PAS PLAISIR car ils me semblaient provoquer des impacts négatifs sur les autres et sur moi, impacts que je ne comprenais pas du tout, ce qui contribuait à AUGMENTER MON ANGOISSE DE LA RELATION A L’AUTRE !

 Que puis-je faire DE MIEUX ENCORE et DE PEU COUTEUX en terme d’énergie émotionnelle à fournir en plus de la protection mise en place ET QUI EST TRES BONNE POUR MOI pour des relations aux autres à court terme, mais pas satisfaisante pour moi pour des relations aux autres à long terme ?

Un nouveau truc : Plutôt que de camoufler mes réactions émotives, je peux les exprimer directement. Cette façon de faire risque d'avoir un impact sur moi, sur l’autre et sur la relation entre les autres et moi !

DE QUELS IMPACTS S’AGIT-IL AU JUSTE ?

       un impact sur moi : quand  j’exprime directement mes réactions émotives, je me respecte et je développe une solidité intérieure.

       un impact sur l'autre: X ou Y ou CS ou P. le chef des Kangs ou I. sont plus touchés par mon expression directe de mes réactions émotives.

       un impact sur la relation entre : X ou Y ou CS ou P. le chef des Kangs ou I. ET MOI dans le sens où le contact est plus vivant.

MIEUX COMPRENDRE CE QUI SE PASSE

       Lorsque j’utilise l’expression « C’est comme si  je», ou bien « J’ai l’impression que » ou « On dirait que je.. », je FAIS « PAS MAL » alors que je peux faire « MIEUX », autrement dit je me contente du minimum.

-          Je FAIS « PAS MAL » tout en me privant des avantages de l’expression directe,

-          Je FAIS « PAS MAL » tout en m’empêchant d’accéder à l’appropriation des 3 impacts ci-dessus,

Par conséquent,  je peux DIRE AUJOURD’HUI QUE J’AI COMPRIS QUE je ne fais pas du mieux possible pour contourner certaines peurs, étant donné que j’APPRENDS CECI à  RAJOUTER à MES TRUCS A MINIMA :

       Je pourrais NOMMER MA REACTION A L’AUTRE, EN ME PRONONCANT VRAIMENT, EN L’AFFIRMANT et EN LA PORTANT COMPLETEMENT, ce qui, pour le coup, couperait la source de l’évitement d’exprimer directement mes réactions émotives, et couperait aussi la source de la privation d’avantages non négligeables par les temps qui courent pour moi, autrement dit, CE QUI SERAIT FAIRE ENCORE MIEUX POUR MOI !

       Ce changement de comportement notamment dans la PRONONCIATION  DU NOM DE LA REACTION A L’AUTRE, fait cesser la privation que j’opère moi-même sans le savoir, la privation des avantages de l’expression directe que JE PEUX M’OFFRIR ALLEGREMENT ET POUR UN MEILLEUR BIENFAIT, et c’est un changement SALUTAIRE que JE PEUX M’OFFRIR SANS PEINE ou plutôt avec une peine minimale qui consiste en ceci : fournir l’effort de MEMORISER MES EXPRESSIONS DIRECTES TELLES QUE J’AI REUSSI A LES TRANSFORMER COMME CI-DESSOUS !

Autrement dit, si l’expression "c'est comme si.." est une façon d'éviter d'exprimer directement mes réactions, j’utilise d’autres expressions qui ont le même effet, à savoir "J'ai l'impression que...", "En quelque part...", "On dirait que...".

CONCLUSION 1 :

PRONONCER MES PHRASES avec

C’EST COMME SI, J’AI L’IMPRESSION QUE, EN QUELQUE PART, ON DIRAIT QUE,

- ME FAIT  NOMMER MA REACTION A L’AUTRE bien entendu,

MAIS avec 3 inconvénients

- SANS VRAIMENT ME PRONONCER, et

- SANS L’AFFIRMER ou

- SANS LA PORTER COMPLETEMENT.

Au final, j’ai contourné  quelques peurs grâce à l’évitement, et je pourrais me dire que c’est déjà bien pour me protéger ; pourtant, JE ME TROMPE dans le sens où JE ME SUIS PRIVEE TOUTE SEULE D’AVANTAGES QUI ETAIENT A LA PORTEE DE MA PRONONCIATION, avantages de ce que j’appelle

l’expression directe ou je parle sans prononcer les mots C’EST COMME SI,

l’expression directe ou lje parle sans prononcer les mots  J’AI L’IMPRESSION QUE,

l’expression directe ou je parle sans prononcer les mots EN QUELQUE PART,

l’expression directe ou je parle sans prononcer les mots ON DIRAIT QUE.

CONCLUSION 2 :

En fait, MES EXPRESSIONS DIRECTES me permettent à la fois de

-           nommer ma réaction à l'autre

-          EN ME PRONONCANT VRAIMENT,

-          EN L’AFFIRMANT VRAIMENT,

-          EN LA PORTANT COMPLETEMENT.

Cette expression directe me permet de contourner certaines peurs ET ELLE M’APPORTE DU MEME COUP DES AVANTAGES EN TERME D’IMPACT ou de NOURRITURES EMOTIONNELLES ET AFFECTIVES destinées à DEVELOPPER MA  SOLIDITE INTERIEURE.

VOICI QUELQUES EXEMPLES DE SITUATIONS AVEC REACTION EMOTIVE A ASSUMER ET VULNERABILITE A LAISSER VOIR ALORS QUE JE CRAINS LA REACTION DES AUTRES :

Situation 1 : réaction émotive à assumer +  ma vulnérabilité émotive à laisser voir alors que je crains la réaction des autres : Je ne me sens pas importante aux yeux de F., ou P., ou X ou Y, ou CS ou I., quand F., ou P., ou X ou Y, ou CS ou I. ne m’écoute pas !

Je ne dirai plus "Quand tu ne m'écoutes pas, c'est comme si je ne me sentais pas importante à tes yeux" ,
mais je dirai "Quand tu ne m'écoutes pas, je ne me sens pas importante à tes yeux."
 

Situation 2 : réaction émotive à assumer : J’ai peur que F., ou P., ou X ou Y, ou CS ou I. arrête de m’aimer quand je fais quand même ce qui me plaît alors même que je  sais que cela déplaît à F., ou P., ou X ou Y, ou CS ou I.,

Je ne dirai plus "Quand je fais ce qui me plaît, sachant que cela te déplaît, c'est comme si j’avais peur que tu arrêtes de m'aimer",
mais je dirai "Quand je fais ce qui me plaît, sachant que cela te déplaît, j'ai peur que tu arrêtes de m'aimer"

SOLUTION POUR MIEUX GERER LA PEUR DE LA REACTION DES AUTRES ?

Il suffit d'enlever le "c'est comme si" pour voir la différence.


Les phrases plus directes (sans "c'est comme si") sont souvent plus difficiles à dire parce qu'à ce moment-là, je montre vraiment ce que je ressens devant l'autre.

Essaie ce truc, Nanette, je t'aiderai pour le faire et pour vérifier la différence sur toi, sur l'autre, sur ta relation.