A l'heure où chacun parle de ses racines,
Laissez moi vous compter les miennes...
Déracinée en terre de France,
je m'installais par amour dans le midi.
Et le chaud soleil de Marseille,
était déjà pour moi de l'exotisme...
Originaire du cœur des Flandres,
je laissais ainsi ma famille, mes amis,
ma terre et bien sur l'histoire de mes ancêtres...
Issue en des temps très lointain
de la petite bourgeoisie paysanne,
nous devions devenir par la suite
les esclaves de la révolution industrielle.
Combien durent ainsi quitter leur terre
pour trimer, courber l'échine,
essuyer les affronts humiliant des patrons
user leur vie dans les usines textiles,
de la sidérurgie et les mines de charbon.
Exilés dans ces citées dites ouvrières,
offerte par la bonne grâce patronale,
ils survivrent ainsi longtemps plus mal que bien.
Et tout ces anonymes ,
dans la société de leur époque,
ont constitué modestement à bâtir notre avenir.
Ils ont contribué au prix de luttes sans merci,
à notre liberté, à gagner le droit à la dignité,
à la reconnaissance et au droit d'exister.
Ces gens simples, modestes et humbles,
dont les noms ne sont pas inscrits
dans les livres d'histoire
méritent au moins leur place dans celle de leur famille.
Parce que les petits valent les grands...
et que nous leur devons ce que nous sommes
par le prix de leur sang versé,
d'injustices inexpliquées,
de larmes, d'amertumes
et presque toujours avec un courage démesuré.
Aussi lorsque je regarde aujourd'hui
ce que nous sommes devenus,
je crois que ce n'est que justice,
si nous nous en sommes sortis,
c'est que leurs luttes ne furent pas vaines,
ils peuvent désormais reposer en paix...
Alors à l'issue de cette histoire,
donnons nous la mains,
faisons le bilan et regardons bien...
Il est un présent qui se répète,
les luttent sont intactes ,
les peines et les injustices aussi...
Ne nous laissons pas influencer
par de quelconques idées archaïques et mesquines
qui ne se nourrissent que du mal
et qui cherchent à nous mener
vers des chemins dont nous ne voulons pas...
Qui ne serviraient que les intérêts
vils et serviles de personnages malveillants
qualifier de malfrats.
Car contrairement à ce que l'on pense,
la plus grande délinquance n'est pas dans la rue ,
mais bien dans les plus grandes intenses
ameutant sans vergogne la populace
crédule et naïve, elle se sert de la haine
harangue les foules et y arrive à sans peine
Pour donner corps à son pouvoir...
Appelons notre vigilance à reconnaître le bien du mal,
frappons le mal où il se présente.
Espérons que l'être humain se réveille et se lève
pour lutter et brandir sa volonté d'humanité.
Agissons pour nos lendemains,
ne laissons personne nourrir les fantasmes d'injustice et de haine,
et nourrissons le meilleur pour demain...
Nathgrim
Tu fais des études psy?
Merci de ton com.
Justement,je ne cherche pas, à retenir le passé justement, je cherche à l'oublier,si tu as bien lu le forum de Sylviane et mon blog depuis le début, tu vas voir que je me lance plus tôt dans l'avenir
je te souhaite la bienvenue sur les blogs,c'est un formidable soutien
Bisous
Pierrette
trés beau texte ,bravo c'est trés parlant