- Zètes étudiante? - dit-il alors que nous sommes dans la position de la photo ci-dessus
- Vi, parviens-je à gémir...
- en quoi? toujours dans la même position
- en lettres
-en quoi?
-en lettres
-ah ça existe encore? (et il se marre, le con)
-... (abruti)

Pendant les exercices:
-Bon, faites un effort, j'vous ai dit les fesses DERRIERE mais je vous ai pas demandé de vous cambrer...Vous, c'est soit vous faites les Vamps, soit vous dansez le flamenco....
-Mais c'est pas facile: faut que jréfléchisse beaucoup pour prendre conscience de la position de mes fesses (et c'est vrai!)
-Ben réfléchir, vous faites ça toute la journée, vous devriez y arriver là, non?
-ben non... (abruti bis) (je sue beaucoup avec ses exercices et il m'agace en plus!)
-Ah oui c'est vrai, les littéraires ne réfléchissent pas, ils vomissent la réflexion des autres.
-... (abruti, tierce) (m'énerve, m'énerve, m'énerve)

A la fin:

- Et vot' mémoire, c'est sur quoi?
-Ben j'vais pas vous l'dire, vous zallez ENCORE vous foutre de moi.
- Mais non, mais non, aller, dites moi...
-Je travaille sur les figures de l'étranger dans la poésie franco-hispanique du XXeme
-J'comprends pas
-Ben vous, voyez, c'est l'histoire de gens affublés d'un don de poésie, qui partent obligés ou non, de leur pays et qui traduisent cette situation d'exilé par l'image qu'ils donnent en tant qu'étranger dans leur pays d'accueil...en gros.
- Ah, là, j'comprends...SILENCE...Mais c'est déprimant comme sujet ça, non?(il se marre encore)
- Ben pas plus que vous en tous cas.

...

- Bon, mademoiselle, nous nous revoyons mercredi matin: je suppose que vous êtes libre vu que vous passez votre vie en vacances...(il se marre) (m'énerve à se marrer c'ui là)
-J'ai le choix?
- Oui
-Bon alors je viens. Mais c'est mon dos qui parle.

Et il s'est marré en me disant au revoir...le chacal.

Je crois que j'l'aime bien, ce ti-kiné-bien-sympa-bien-mignon...même s'il m'énerve car ce matin, je me lève d'une nuit durant laquelle j'ai DORMI, et ce n'est pas peu dire, et j'ai même pas mal...