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JOURNAL D’UNE GROSSE : constatations et jérémiades …
publié le 12/05/2009 à 22:42 |
Besoin d’écrire, pour vider mon sac. Depuis 2 mois je vais voir un psy pour qu’il m’aide à comprendre pourquoi j’ai une relation anormale avec la nourriture, je m’y jette dessus à la moindre minuscule contrariété, voire petit agacement (tout simple et tout bête, évènement quotidien de la vie de tout le monde !).Pourquoi cette attitude, ça me rend folle de ne pas comprendre pourquoi je suis différente des « gens normaux ».
Le psy me fait remplir depuis des semaines un cahier sur lequel je dois noter tout ce que je mange et à quelle heure. Les 15 premiers jours j’étais très assidue, pensant que le miracle viendrait de ce petit cahier…mais rien…pas de kilo disparu… ! Ben tiens, écrire n’a jamais fait maigrir ! Alors je ne le remplissais que partiellement, voire pas du tout et à chaque fois même question du psy : pourquoi n’arrivez vous pas à tenir ce cahier ?
Pourquoi ? Est ce que je sais moi ! Ça me gonfle c’est tout, parce que ça mène à rien ! Oui, j’ai bien vu en 15 jrs de tenue exemplaire que toutes les heures j’avais quelque chose dans la bouche !! Mais bon, rien de vraiment nouveau jusque là !!Sauf que c’était écrit !!
Le psy a été très surpris du fait que soit au bureau , soit en voiture, j’ai toujours quelque chose à me mettre sous
Alors pourquoi ? Sais pas…c’est comme ça. Peur d’avoir une hypoglycémie (et pourquoi ? j’en ai jamais eu !).
Bref tout ça pour dire que lors de ma séance d’hier, devant mes larmes de ras le bol, le psy se met à me demander pourquoi cela me faisait pleurer de parler. Il se trouve que juste au moment où je suis rentrée dans son cabinet, une patiente lui a téléphoné pour son mari qui d’après ce que j’ai compris était alcoolique, et le psy, dans la conversation, a glissé « vous savez c’est très difficile pour eux d’y arriver.. »
C’est là que mes larmes sont montées, je suis comme une alcoolique (alors que je ne bois pas une larme d’alcool !), droguée par la nourriture, en manque si je n’en ai pas. J’ai donc expliqué au psy que c’était cette phrase qui m’avait chamboulée. Et là, bizarrement il m’a posé des questions, alors qu’habituellement il écoute. Comme j’avais reparlé de cette peur d’hypoglycémie, il m’a demandé quand, dans mon enfance, on m’avait inculqué cette peur. J’ai réfléchi et je lui ai dit « jamais », je restais même à jeun jusqu’à midi ( et sans malaise !) car le matin je n’ai jamais rien pu avaler de solide !
Mais ma réponse m’a fait rappeler un épisode de mon enfance. Mes parents étant divorcés, je vivais seule avec ma mère, mais beaucoup et souvent confiée à mes grands parents. Et dès que j’étais séparée d’eux je me sentais perdue.Ors pendant une semaine entière, alors que j’étais avec ma mère, impossible d’absorber quoi que ce soit, au bout d’une semaine, ma mère, inquiète, m’a emmenée chez mes grands parents pour qu’ils s’occupent de moi et pour demander conseil. Sitôt arrivée chez eux je me rappelle avoir englouti un gros bol de café au lait et dans la foulée un sandwich au saucisson .Malgré mes 47 ans je pense que ma mère croit toujours que c’était un caprice et que je l’avais fait exprès pour aller chez eux tellement c’était incroyable de me voir manger ainsi après 1 semaine entière de jeûne !
De là me sont revenus en mes mémoires tous les bons souvenirs autour de la table avec mes grands parents, les vacances en Ardèche (associées à la charcuterie) tous les étés. Les repas de famille toujours chez mes grands parents. Les gouters chaleureux etc…Il faut dire que du coup ce sont mes grands-parents qui se sont occupés de moi pendant des années, jusqu’au décès de mon grand-père qui fut un terrible tournant dans ma vie, j’avais alors 11 ans…
Et bien tout ça pour comprendre qu’en fait lorsque je mange tant, je recherche le plaisir de mon enfance et la protection de mes grands-parents….Alors ironiquement j’ai dis au psy « me voilà bien avancée de savoir ça, ça va me servir à quoi ? » et gentiment et ironiquement le psy m’a répondu « vous avez raison, ça sert à quoi de parler comme nous le faisons, à rien. »
Ce à quoi j’ai répondu « évidemment que si », bien sûr que c’était important . D’autant plus que c’est ça qui m’a donné envie de m’exprimer par écrit car depuis hier soir, j’ai l’impression d’avoir entrouvert une porte, d’être soulagée d’un poids…manger ne me rendra jamais, ni mon enfance, ni mes grands-parents.
"Jean-Michel Berille, le responsable des télé-conseillers." |
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