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CUBA....enfin! EPISODE "LA HAVANE"
publié le 31/05/2009 à 01:31 |
Séjour de 2 semaines avec ma fille dans l’île de Cuba.
Arrivée dans la soirée à La Havane, Cuba. Le trajet en taxi depuis l’aéroport jusqu’à La Habana Vieja (vieille ville) dure une bonne demi-heure. Nous rentrons enfin dans la Habana Vieja, un dédale d'étroites rues pavées. Nous sommes surprises de voir, malgré l’heure tardive et le peu d’éclairage dans les rues, plusieurs groupes de personnes assises dehors sur le palier de leur porte, en train de prendre l’air et discuter. Le taximan nous confirme que les cubain aiment bien passer du temps à discuter et jouer sur le pas de leur porte. Nous arrivons enfin dans la rue de notre Casa Particular (nous avions prévu de loger « chez l’habitant ») et nous apercevons notre hôte nous attendant dehors, sur le palier de sa porte alors qu'il s'était mis à pleuvoir ! Nous ne lui avais donné qu’une heure très approximative de notre arrivée ! Nous étions donc agréablement surprise et ce côté accueillant du cubain toujours manifesté par la suite. Nos hôtes n'était donc pas une exception . Hector et Ery, nos hôtes, sont deux hommes de 45 ans environ qui vivent ensemble (simples amis ou amants, nous n’avons pas cherché à en savoir plus) ce qui n'enleve rien à leur sympathie.
La chambre et la salle de bain que nous avions réservées pour deux nuits n’étaient plus de toute fraîcheur mais la sympathie d’Hector et Ery nous a rapidement fait oublier cet aspect. Ce sont les premiers cubains avec lesquels nous avons discuté de la situation de Cuba : le système dit « socialiste » qui régit le pays. Cuba est prôné à travers de nombreuses affiches de propagandes comme un pays garantissant la liberté de l’individu. Pourtant, les cubains sont loin de se sentir libres. En effet, pour ne citer que quelques exemples :
- Les cubains n’ont pas le droit de quitter le territoire ne serait-ce que pour voyager, à moins d’avoir une attestation d’hébergement de la part d’une personne souhaitant les recevoir en terre étrangère
- Tous les cubains ont les mêmes revenus (moyenne de 12 euros par mois), du petit vendeur au grand chirurgien,
- Tous les hommes cubains sont obligés de travailler, s’ils refusent successivement trois offres d’emploi ils encourent une peine de 5 ans de prison,
- La presse et les médias sont sévèrement contrôlés, on ne peut pas parler de droit d’expression, les cubains n’ont pas le droit d’accès à internet (ni en prenant un abonnement à leur domicile, ni dans les cybercafés où on doit présenter une pièce d’identité pour montrer qu’on est étranger et qu’on a donc le droit de se connecter) et donc très peu d’informations sur le reste du monde.
Toutes ces choses et tant d’autres font que les cubains se sentent oppressés par ce système. Le nombre incroyable de policiers qui veillent au respect de ces règles ne fait que renforcer ce sentiment qu’ont les cubains, d’être dans leur pays comme dans une grande prison.
De plus, le très faible niveau de revenus des cubains leur permet de maintenir un train de vie à son état le plus minimal : se nourrir, se couvrir, se loger. C’est pourquoi le tourisme croissant a permis le développement d’une économie parallèle qui vient biaiser le système communiste : on voit apparaître des inégalités entre les cubains ; en effet, ceux qui travaillent légalement ou non dans les services liés aux tourismes s’en sortent beaucoup mieux que la moyenne : ils ont la possibilité de se procurer plus facilement des pesos convertibles (indexés sur le dollar), monnaie qui vaut 25 fois le peso cubain ! Il faut dire que l’économie de Cuba est basée sur deux devises : le peso cubain et le peso convertible. Le premier est réservé aux cubains et le deuxième a été créé pour les touristes.
Pourtant, s’il est vrai que les Cubains vivent dans une frugalité permanente, on doit reconnaître au système des acquis fondamentaux : la santé et l’éducation gratuites, la sécurité, l’assurance d’avoir un toit (personne ne vit dans la rue ni ne fait l’aumône à Cuba !) et la garantie de produits alimentaires et domestiques de base à un prix moindre (système des « bodegas », sortes de magasins réservés aux cubains dans lesquels ils sont rationnés pour acheter à prix très réduits des produits de base tels que le sucre, les œufs, le riz, le savon, le dentifrice, etc.).
Sur ce dernier point, Hector et Ery déploraient avec aigreur la qualité et la maigre quantité des produits de rationnement (dentifrices qui « enlèvent l’émail des dents » voire « déchaussent les dents » ; pour un foyer il y a un savon pour le corps une fois tous les deux mois, 10 œufs par mois etc.). C’est d’ailleurs pour cela que nous avions apporté de France pléthore de savonnettes, dentifrices, brosses à dents et autres produits de nécessité pour les distribuer au cours de notre voyage. En effet, une fois que les cubains ont utilisé leur ticket de rationnement, tous ces produits sont payables en pesos convertibles sur le marché (savon et compagnie à des prix équivalents à ceux pratiqués en occident). Vous pensez bien qu’avec un salaire moyen de 12 à 15 pesos convertibles par mois, ils ne peuvent pas faire grand-chose et tirent le diable par la queue.
Enfin voilà ce que nous avons pu ressortir de nos conversations avec Hector et Ery, dires corroborés par d’autres discussions avec différents cubains au cours de notre voyage.
En arrivant à Cuba, on a l’impression d’être à une autre époque, notamment à cause des nombreuses vieilles voitures qu’on voit, mais également parce qu’on n’y respire pas l’américanisation qui caractérise notre société actuelle. Je me suis revue toute petite pendant l'époque où je vivais en Afrique coloniale. Ces bâtiments avec des colonnes, les plafonds hauts avec brasseurs d'air... Que de souvenirs.
En revenant, nous sommes allées manger notre premier repas cubain : la ropa vieja, un ragoût de bœuf à la tomate avec du riz blanc et des chips/frites de tarot. Muy sabroso ! Comme c'était bon ! Ensuite, nous avons marché à travers les rues et avons découvert avec plaisir de nombreuses rues très animées, notamment par les groupes qui s’arrêtent jouer dans les bars et restaurants. Nous y avons savouré nos premier "mojito" bien frais et avec cette chaleur cette boisson nationale était la bienvenue. Le mojito est un cocktail à base de rhum, de feuille de menthe, de limonade, c'est très désaltérant.
Le jour suivant, nous avons commencé la matinée par la visite du musée du Rhum (tenu par le Havana Club). Nous avons eu droit à une explication de tout le processus de fabrication du Rhum, de la plantation de canne à sucre à la bouteille de Havana Club.
Puis nous sommes allés à la gare pour un départ pour Vinales.
FIN DE L'EPISODE LA HAVANE
Je vous avais sélectionné plein de belles photos mais elles font toutes plus 1MO ; y-a-t-il un moyen pour réduire leur taille pour qu'elles intègrent le format 1MO demandé? Merci de passer l'info
"Jean-Michel Berille, le responsable des télé-conseillers." |
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