J6 : Départ pour Soroa : ça a été la petite aventure ! En fait le bus que nous avons pris pour Soroa ne s’arrêtait pas à Soroa-même, mais le chauffeur nous avait dit qu’il nous laisserait à l’entrée de la ville « à 1km de Soroa ». Au bout d’une heure de route, le bus s’arrête et nous dépose au bord de l’autoroute sous un pont. Nous avons du traverser l’autoroute en courant avec nos sacs pour rejoindre ce qu’on pensait être l’entrée de la ville qui ne l'était pas! 16h : On attend un bus qu'un groupe de cubain nous a dit qu’il se rendait à Soroa. Apès un moment, un cubain passant à vélo s’arrête pour nous demander gentiment ce qu'on faisait là, puis nous dit qu’on n’attendait pas le bus au bon endroit. Il a mis deux de nos sacs sur son porte-bagage et nous a avancées jusqu’à un panneau de bus plié en deux qu’on aurait eu du mal à voir s’il ne nous l’avait pas indiqué. Il nous a dit que le prochain bus était à 17h. On avait donc presqu’une heure d’attente devant nous. Je lui ai alors dit qu’on pouvait y aller à pied puisque ce n’était qu’à 1 km. Là il a éclaté de rire en disant « pas du tout ! C’est à 7 km ! ». Très sympa, il nous a tapé la discussion pour nous tenir compagnie en attendant le bus. Il s’appellait Alexander. On a enfin aperçu un bus qui arrivait mais on ne l’a pas arrêté parce que quelqu’un nous a dit que ce n’était pas celui qui allait à Soroa mais le suivant. Nous sommes donc montées dans le suivant qui nous a arrêtées au terminus en moins de dix minutes, sauf qu’on n’était toujours pas à Soroa, mais encore à 3-4 km de là ! (sachant que le chemin était très vallonné). En fait on aurait du prendre le premier bus ! on a eu une mauvaise information ! Alexander avait suivi notre bus en vélo, ce qui fait que lorsqu’on a du descendre au terminus, il était là. On a donc décidé de faire de l’autostop pour que quelqu’un nous monte jusqu’à Soroa car il n'y avait plus de bus jusqu'au lendemain. Au bout d’une 20aine de minutes, une camionnette de l'armée s’est arrêtée et nous a avancées de 2km jusqu"au camp militaire où personne ne paraissait être prêt à nous aider à parcourir les derniers kilomètres. Il a commencé à pleuvoir et à faire sombre. La nuit allait bientôt tomber et il n’y avait pas du tout d’éclairage, donc nous avons finalement décidé d’achever le reste du chemin à pied. Alexander, fidèle jusqu’au bout, a pris le gros sac à dos de ma fille, et moi par la main et on a gravi les derniers kilomètres qu’il restait.
Nous voilà donc à Soroa, village minuscule où il n’y a pas une âme. Ce village abrite un immense orquideario (jardin d’orchidées) qui jouxte la casa particular où nous a emmenées Alexander. Je crois bien que c’était d’ailleurs l’unique casa particular du village ! Une jeune femme très avenante et très souriante, Yamilin, nous y a accueillies, nous proposant une chambre très propre avec une vraie douche et de l’eau chaude ! Après avoir pris un verre avec Alexander pour le remercier de nous avoir soutenu pendant plus de 3h (!!), nous avons mangé et sommes allées tout droit au dodo !
J7 : Le lendemain, nous avons fait le tour de Soroa. Tour est un bien grand mot pour un village aussi petit, dans lequel j’ai l’impression qu’il n’y avait même pas d’habitants à part ceux de notre casa particular. Tous semblaient vivre en contrebas de la montagne car Soroa était désert. Même les touristes étaient très peu nombreux dans l’immense complexe hôtelier avec piscine, spa, sauna enfin tout quoi... ! Enfin bref, nous sommes allées prendre des renseignements dans cet hôtel au sujet des activités à faire dans le coin. La réceptionniste nous a dit qu’on pouvait aller à Las Terrazas, un village à une vingtaine de km. Seul moyen d’y accéder : en taxi ! Inquiètes de voir qu’il n’y avait même pas de sorties organisées en bus nous en avons profité pour nous renseigner sur le retour à La Havane. On a reçu la même réponse, à savoir qu’on ne pourrait y aller qu’en taxi, car il n’y avait plus de bus qui s’arrêtait à Soroa ! Seule solution : retourner sous le pont de l’autoroute sur la route de La Havane et attendre qu’un bus s’arrête !
Un peu dépitées, nous sommes retournées à notre casa particular et avons dit à Yamilin que ce n’était pas très simple de se déplacer dans le coin, et qu’on ne savait pas trop quoi faire. Du coup elle a appelé un ami à elle qui nous a déposées à Las Terrazas pour un prix plus correct que celui d'un taxi. Nous y avons passé la journée, c’était très joli. Le village était autour d’un lac. Nous sommes allés à l’hôtel Moka, le plus grand et le plus en hauteur du village, pour siroter un verre et jouir de la vue sur le village.
On nous avait parlé d’une rivière et de piscines naturelles (Los Banos del San Juan) à environ trois kilomètres de là. Ma fille a décidé de parcourir ce chemin à pied. Il a commencé à pleuvoir de plus en plus fort, et après deux heures d'éclairs et de coups de tonerre ma fille est enfin revenue à l'hôtel trempée jusqu’aux os ! Je dois avouer que j'étais super inquiète, et que je me suis fait une tonne de scénarios catastrophiques !
J8 : Nous avions prévu de retourner ce jour à La Havane, dès le matin. Nous avons convenu d’un rendez-vous avec nos chauffeurs de la veille (qui nous avaient déposés à Las Terrazas), pour qu’ils nous déposent sur l’autoroute et qu’on puisse attraper un bus en direction de La Havane. Nous avions en fait pour projet d’aller à Cienfuegos mais La Havane était un passage obligé. Nous avons dit au revoir à Yamilin, désolées de la quitter car elle avait été extrêmement gentille avec nous. Elle avait même donné à ma fille du chocolat cubain en poudre (denrée quasi inexistante sur la table d'un petit déj) car elle l’avais bien aimé et lui avais demandé où elle pouvait s’en procurer. On lui a laissé une savonnette et un mot de remerciement et un bon pourboire sur la table de chevets et nous voilà en route pour notre tronçon d’autoroute. Je nous imaginais déjà en train d’attendre pendant trois plombes comme des malheureuses sous un pont afin qu’un bus daigne s’arrêter pour nous prendre. En chemin, nos chauffeurs nous proposent de nous éviter d’attendre un bus et de nous amener à La Havane pour 20 CUC chacune (alors qu’en bus on aurait payer environ 6 CUC chacune !). Ma fille, qui maitrise parfaitement l'espagnol, comme j'ai du vous le dire, a dit: "hors de question on ne va pas payer plus que le bus "! Il a senti qu’on était déterminées. Il a donc proposé 10 CUC pour toutes les deux ! On est passées de 40 CUC à 10 CUC ! On a dit OK et en route pour La Havane... La suite au prochain épisode!
oui cela est dur mais garde la force de te battre pour le reste de ta famille courage ma belle
toute mon amitié bisous
Je te présente toutes mes condoléances pour toi et ta famille et c'est toujours dur de perdre un être cher je suis de tout coeur avec toi désolée je ne serais même pas là pour te remonter le moral je pars en vacances mais j'espère te retrouver à mon retour et je t'envoie toute mon amitiée.
Pleins de bisous
Francine
je viens en se jour hi hi de pluie te souhaiter une agréable journee
j espère que tu vas bien
toute mon amitié
Francine
Tu as de la chance d'être absente car c'est la merde pour venir sur les blogs et sur le groupe c'est vraiment pas possible de faire un article correctement sur son blog Je te souhaite une bonne journée.BISOUS
j espere que tu as passer un bon week end
je te souhaite une agreable journee
gros bisous francine
Juste en vitesse car aujourdhui encore ça rame dur et tout parts en vrille Je te souhaite une bonne journée ainsi qu'un excellent week end
BISOUS
Et bien que d'aventures et dans tout cela tu as gardé ton sang froid c'est bien moi je crois que j'aurai rebroussé chemin je suis trop peureuse pour m'aventurer toute seule dans un pays inconnu mais maintenant tu as pleins de souvenirs et ta fille aussi. Tu nous racontera aussi tes aventures au canada qui là ne sont sûrement pas les mêmes. Je te souhaite une bonne journée.
bisous