- La routine. C'est elle que l'on désigne comme la coupable lorsque le désir déserte les alcôves.
On évoque les contraintes professionnelles, sociales ou familiales qui compressent impitoyablement le temps censé être imparti à l'intimité amoureuse. Si l'accusation n'est pas tout à fait fausse, elle est un peu facile. En réalité, routine rime avec négligence. Paradoxalement, en même temps que la paresse s'installe dans la relation grandit la certitude que l'autre fait partie intégrante de sa vie et qu’il en sera toujours ainsi. Les efforts pour le séduire, le connaître et l'émouvoir s'espacent, puis disparaissent.
- C'est ainsi que le laisser-aller contamine toutes les facettes de la relation. Gestuelle, habitudes, façon de se tenir et de se vêtir… On se conduit avec l'autre comme si on était seul. Et cette dangereuse familiarité étouffe fatalement le désir qui, pour se nourrir, a besoin de manque, de mystère, de fantasme. Paradoxalement, la négligence va souvent de pair avec une exigence démesurée sur ce que l'autre devrait être ou devrait faire. Le regard amoureux du début fait place à un regard qui jauge, juge et souvent condamne. « Tu devrais », « Tu n'aurais pas dû », « A ta place »… Les reproches, les interprétations et les récriminations forment l'essentiel de la communication au quotidien. Difficile alors de percevoir l'autre comme un objet de désir, de se sentir en confiance, de prendre le risque d'être spontané.
- Et l'affaire se corse quand la jalousie, le soupçon s'en mêlent. Tenter de contrôler l'extérieur, imaginer la menace d'un tiers est souvent le meilleur des prétextes pour éviter la confrontation avec soi-même et l'examen de sa part de responsabilité dans la relation amoureuse.
- Enfin, la négligence, c'est aussi s'en tenir à un présent factuel, sans envies communes. Parce qu'on les tient pour acquis, on oublie que l'amour et le désir sont des énergies qui se nourrissent également d'avenir. Ils se renouvellent avec des projets. Même modestes. L'essentiel, c'est de ne jamais perdre le JE qui devient plus fort et plus vivant dans le NOUS. Qu'aimons-nous faire ensemble ? Nous en donnons-nous vraiment les moyens ? Nous offrons-nous assez de temps et d'attentions ? Sans ce questionnement régulier, le désir se tarit et l'on met en avant « une sexualité problématique » alors qu'il ne s'agit, bien souvent, que d'un défaut de présence dans l'intimité de son couple.
plus de relachement a partir de maintenan je ne veu plus me laisser aller et je vai profiter de chak instan avec mon cheri jai envi de li faire plaisir et cet article je troue kil donne de bon conseils