Me voici obligée de reprendre. Qu'importe !   Je vais  reprendre plus brièvement  ce que j'avais écrit et qui a disparu   .

C'est étrange, je n'avais pas vraiment envie d'écrire mais  il parait que l'appétit vient en mangeant.  Le même phénomène se produit-il pour l'écriture?

   J'ai été agacée  par  ce qui s'est produit dans  des jeux .Je ne vais pas  donner tous les détails mais quand je joue je n'aime pas être humiliée et donc deux fois j'ai été obligée de donner  des leçons . Je ne prétends pas être infaillible et je suis prête à battre ma coulpe si j'ai fait une erreur ,  mais encore faut-il que l'erreur soit prouvée. Bref, j'expliquais les faits  en large, en long et en travers  lorsque j'ai été interrompue. Et le texte a disparu!  Je parlais de la loi du Talion que l'on trouve dans le code d  '  Hammourabi (1792- 1750 avant J.C.)

 " Oeil pour oeil, dent pour dent" .  Depuis    Jésus   a  prêché :  " Moi, je vous dis de ne pas résister au méchant.  Si quelqu'un te frappe sur la joue droite, présente- lui l'autre aussi" C'est admirable mais est- ce supportable? Est-ce applicable?

 J'ai du mal à l'accepter. C'est amusant de partir d'un fait trivial pour arriver  à se poser des questions  sur la morale et la foi.

En jouant , le nom d'Auden , un poète, m'est revenu à l'esprit. J'ai trouvé plusieurs poèmes  d'Auden sur le net, dont un que je ne connaissais pas et qui me plait

Stop all the clocks, cut off the telephone

W. H. Auden

Stop all the clocks, cut off the telephone,
Prevent the dog from barking with a juicy bone,
Silence the pianos and with muffled drum
Bring out the coffin, let the mourners come.

Let aeroplanes circle moaning overhead
Scribbling on the sky the message He Is Dead,
Put crepe bows round the white necks of the public doves,
Let the traffic policemen wear black cotton gloves.

He was my North, my South, my East and West,
My working week and my Sunday rest,
My noon, my midnight, my talk, my song;
I thought that love would last for ever: I was wrong.

The stars are not wanted now: put out every one;
Pack up the moon and dismantle the sun;
Pour away the ocean and sweep up the wood.
For nothing now can ever come to any good.

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