Après le déjeuner j'ai pris mon courage à deux mains, je me suis bien couverte,  j'ai même ajouté une couche  supplémentaire  aujourdhui  et je suis partie pour ma balade, d'un pas modéré.  Il n'y avait pas de soleil mais avec tous ces vêtements sur le dos, la tête couverte, les mains gantées ( je ne me suis pas regardée dans la glace avant de sortir)  je n'avais pas froid  du tout sauf  sur mes joues et mon nez qui picotent encore.   Pourtant je m'étais enduite de crème et de baume.  J'ai marché pendant  un peu plus de trente minutes. Je me sens bien. Je regrette de n'être pas sortie  hier ,  pas de regrets ça aussi c'est une idée de défi.

Sur le chemin du retour j'ai cependant eu une émotion, un chien, genre labrador, que son maître ne tenait pas en laisse,  a voulu me mettre les pattes sur les épaules, il ne les a pas atteintes mais les papattes sur le torse ça impressionne tou t de même.   J'ai hurlé " Non",il a arrêté et le maître  qui était assez loin derrière,  l' appelé, il n'est pas reparti tout de suite enfin il a rejoint son maître qui m'a affirmé qu'il n'était pas méchant( ça je m'en était aperçu, s'il avait été méchant j'aurais eu de belles morsures et qu'il n'avait que seize mois et ne connaissait pas les règle du comportement canin correct) . Je lui ai dit de le tenir en laisse ( il avait une laisse dans une main), il m'a répondu que ça les rendait méchants. J'ai répondu que j'avais eu des chiens et  qu'ils avaient une laisse quand je les promenais par respect pour les autres.  Ce C.. a rétorqué que personne n'a de respect et que les autres il s'en f...., c'est la méthode Sarkozy.    Je précise que cet olibrius n'était pas un jeune coutumier  'd'incivilités' mais un type aux cheveux gris enfin  d'après ce qui dépassait de la casquette.

Comme disait  Brassens   le temps ne fait rien à l'affaire.

 C'est dommage car  je vais avoir tout de même une certaine appréhension.

 Je me repose un peu et j'attaque les exercices de Valérie ....

 Bonne fin d'après-midi.