Je me suis réveillée morose.  Après un bon petit déjeuner, je suis toujours  morose. Un petit café,  toujours morose.  Il faudra vivre avec la morosité, la laisser vous mener vers sa cause cachée et alors  trouver un remède

On fuit les gens moroses, ils sont contagieux.  Et  pourtant nous baignons dans la morosité ambiante .

Le jour se lève doucement,, tout est gris et froid.  Mais qu'importe , mon esprit est plus gris que le ciel et mon coeur plus froid  que la pierre.   Il  ne faut pas oublier de donner graines et beurre aux oiseaux frissonnants.

  Ce qu'il  faut c'est un signe,  une lueur de joie  à l'horizon.

Un signe positif: deux coms  réconfortants .     Alors  affrontons  cette journée  et ce que j'ai décidé de faire. La voilà la raison de ma morosité: la peur de ne pas atteindre mes objectifs, oh très modestes, mais qui   concernent des tâches que je n'aime pas. Vous savez  les tâches de la vie quotidienne dont parle Cécile dans les piliers de vie, les devoirs d'état mentionnés par les religieux.  Ah je me sens mieux de l'avoir dit. Deuxième signe.  J'ai tapé "devoirs d'état"  sur google, si j'ai bien compris accomplir "les petites choses quotidiennes" plait à Dieu. Oui, il est conseillé de les accomplir dans la joie. "On ira tous au paradi, mêm' moi

  Qu'on soit béni, qu'on soit maudit, on ira..."

Troisième signe.  J'ai eu raison de ne pas rejeter immédiatement cette morosité matinale. Elle m'a permis d'avoir deux gentils coms, de découvrir une nouvelle copinaute, de consulter un site intéressant  et de me souvenir de cette chanson de Polnareff que j'avais oubliée.

 "Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes"

Les "devoirs d'état"  m'attendent, je dois vous quitter. Bon courage, bonne journée

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