Je vais copier un poème sur mon blog, j'ai copié des poèmes sur le site du groupe les souris de bibliothèque mais aucune réaction..... Cà me remet en mémoire un incident.  Après mon inscription à Aujourdhui j'avais découvert un groupe pour les gens qui aiment lire,  je me suis inscrite  et j'ai donné mon opinion, comme j'en avait le droit puisque j'étais membre du groupe. Que n'avais-je fait! Quelqu'un (qui , je m'en souviens pas )  a prétendu que je n'en avais pas le droit ,   puis a ensuite trouvé autre chose, si je me souviens bien cette discussion-là était très ancienne et personne ne s'y intéressait plus.  Bref devant un tel accueil je ne suis pas restée dans ce groupe . J'ai alors découvert le groupe des souris, d'abord il y a eu quelques échanges puis plus rien. Un jour quelq'un a échangé des impressions de lecture mais je ne reviendrai pas sur cette histoire car j'en ai déjà parlé dans un blog, c'était un curieux personnage. J'écris donc mes impressions sur les livres que je lis, excellent exercice pour moi, mais jamais un commentaire. Curieuse j'ai regardé la liste des membres et leur passage  dans le groupe  quelqu'un est passé le 3/1/2012 , je pensais que personne ne venait plus, mais ils doivent passer pour voir si j'ai abandonné. Je ne comprends pas,  ils pourraient parler de leurs lectures , le groupe est ouvert. Enfin, la nature humaine.......

                  L' HOMME ET LA MER

    Homme libre, toujours tu chériras la mer!

   La mer est ton miroir: tu contemples ton âme

   Dans le déroulement infini de sa lame,

   Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.

Tu te plais à plonger au sein de ton image;

   Tu l'embrasse des yeux et des bras, et ton coeur

    Se distrait quelquefois de sa propre rumeur

    Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.

  Vous êtes tous les deux  ténébreux et discrets :

    Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes;

    O mer, nul ne connaît tes richesses intimes,

     Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets!

     Et cependant voilà des siècles innombrables

     Que vous vous combattez sans pitié ni remords,

      Tellement vous aimez le carnage et la mort,

      O lutteurs  éternels, ô frères implacables!

           BAUDELAIRE