Suite à diverses interrogations comment peut on passer d'une obésité morbide (130 kgs) à une anorexie : Facile plus vous voyez fondre les dizaines sur la balance plus vous voulez les voir baisser. en 2002 à comencer pour moi ma descente aux enfers . mes filles ayant quitté le nid j'ai repris le chemin du travail malgré mes 130 kgs. J'ai rapidement trouvé un poste de commis de cuisine dans un hotel resto ( comique non) et alors j'ai vu mes kilos fondre du à ma nouvelle activité (fini les grignotages devant la télé). Et puis l'hotel a connu une extension (de 4 on est passé à 12 puis 23 chambres) aussi jen ai profité pour prendre de nouvelles responsabilités : gouvernante pour l'hotel, j'adorais mon boulot. Ma vie privée s'écroulait aussi je me suis réfugiée dans mon boulot je ne comptais plus mes heures et puis je perdais du poids tout allait bien ou du moins je le croyais car un samedi matin j'ai demandé à dieu de prendre à ses cotés mais il ne m'a pas entendu donc je me suis retrouvé à l'hopital (auucn souvenir de cette hospitalisation) et là le couperet est tombé : direction le chs pour dépression suicidaire anorexique (titre à jamais gravé dans ma mémoire) J'avais perdu 70 kgs et je ne me nourrissais que de yaourts (2 par jour) c'est la seule chose qui ne me dégoutais pas. pourquoi ou comment j'arrivais à tenir : mon travail devenu ma seule raison de vivre. Un mois plus tard je repars au travail et je quitte mon mari. 2 mois plus tard accident au travail (fracture de la tete de l'humérus) me vaudra ma longue descente aux enfers (merci maman pour m'avoir pris chez toi). Calcification très difficile normal, 6 mois s'arret trop dur, je vais commencer à sombrer dans l'enfer alcool + anti-depresseurs et anxiolytiques et j'en passe. Mais je reprends le travail au mois d'avril pour une courte durée rien ne va plus, je ne mange plus et suite à un état de santé défaillant je serais à nouveau hospitalisée en chs. Dur dur interdite de visites ou de sorties à l'extérieur du batiment je le vis très mal. Mes repas passent dans la poubelle jusqu'au jour jour où un patient m'en fait le reproche, je les lui donnerais. Mais début juillet et oui le psy me convoque pour m'annocer que je vais avoir une sonde gastrique : horreur je refuse mais pour lui ce n'est pas une question de choix mais je ne peux pas etre perfuséee les veines sont trop fragiles. Je vais pleurer toutes les larmes de mon coeur. une infirmière va me prendre sous son aile et petit à petit je vais me réalimenter de yaourts protéinés de fruits de légumes. J'ai un dégout pour la viande et tout ce qui est gras. Mais je vais y arriver. Je ne repredrais jamais mon travail de l'époque et je vais quitter ma charente pour une autre vie... j'y reviendrais sur un autre article ...............