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Le pardon
publié le 16/06/2008 à 23:23 |
Le pardon
Pourquoi et comment pardonner ?
Maltraitance pendant l'enfance, l'âge adulte, perte de l'être aimé, humiliation ou trahison autant de raison de souffrir et de chercher la manière de s'en sortir. Le pardon serait l'aboutissement d'un long chemin vers une libération, un chemin balisé d'étapes dont on ne peut faire l'économie.
Peut-on pardonner l'impardonnable ? Longtemps je me suis demandé si pardonner la maltraitance ne signifiait pas affirmer que les mauvais traitements sont "acquittables". J'ai bloqué sur cette question de nombreuses années. En fait il s'agit en réalité de pardonner là où il n'y a pas d'excuses. D'où la difficulté à aller vers le pardon.
On n'oubliera pas ce qui a été fait, ce n'est pas le but. Mais on ne se vangera pas non plus quand on a pardonné.
Tant que la souffrance est là rien ne change. Pardonner pour aller mieux, pour ne plus souffrir et pour aimer, tel est le sens du pardon. Pas facile quand on a mal ou peur.
Les passages indispensables :
Reconnaitre sa douleur. Ne pas nier qu'on a souffert. Pourtant il nous arrive d'occulter nos douleurs pour ne pas avoir à y faire face, et pour ne pas avoir à réagir et peut-être à prendre une décision qui pourrait nous coûter.
En oubliant des traumatismes forts, brutaux, une agression par exemple, nous pouvons survivre dans un premier temps. C'est une question de survie. Un peu comme si on s'était mis en retrait de l'évènement. Comme si on avait bloqué toutes ses émotions pour ne pas s'effondrer d'avoir tout ressenti.
Ne pas se sentir coupable. Il y a eu faute de l'autre. Lui chercher des excuses ou s'en vouloir c'est se sentir responsable, penser qu'on aurait pu y changer quelquechose. Il faut sortir de ce raisonnement pour restaurer l'estime de soi. Ne pas s'en vouloir pour ne pas en faire une maladie psychosomatique.^Ne pas culpabiliser de s'être trouvé dans cette situation ( l'enfant maltraité n'y est pour rien).
Le plus dur est de sortir du rôle de victime. Sans quoi on n'avance pas, ne guérit pas et le pardon n'est pas véritable.
Accepter sa propre colère. Cela nous met face à notre propre souffrance dans un premier temps. Faire sortir sa colère. Ecrire si nécessaire tout ce que l'on ressent ou l'exprimer à un tiers, un psy.
Si on en a l'occasion se confronter à l'autre. Cela peut être l'occasion d'entendre l'autre, ses regrets et sa demande de pardon. Le comprendre peut être.
Pardonner parce que on l'a décidé soi-même quand le moment est venu. Cela donne une grande force intérieure. On se sent grandi. Après ça plus rien n'est plus jamais pareil pour soi même et pour celui qui a été pardonné. A lui ça lui a donné l'occasion de rencontrer un geste d'humanité. On ne peut pas se passer de l'attente pour enfin être près au pardon. Ce n'est pas une absolution.
Reprendre sa vie en main. En redevenir l'acteur. Pour pouvoir faire ses propres choix de vie et ne plus obéir à la peur, au jugement de celui qui a blessé. La distance est mise entre les deux parties. Plus de lien de rancoeur ni de culpabilité.
Le pardon est
"Jean-Michel Berille, le responsable des télé-conseillers." |
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je suis d'accord a vec Balzac
gros bisous ma belle et merci