Après m’être apprêtée en véritable randonneur, survêtement, chaussures de marches, bâtons de marche, manteau matelassé, car il fait encore froid. J’ajuste l’alarme de mon portable à la demi-heure, et nous partons. Nous passons par un lotissement, puis nous voilà en campagne « non pas les présidentielles ». Nous sommes partis tard 17 heure7 mm, tu ne trouves pas?. Il est vrai que j’avais une visite, et celle-ci s’en est allée à 16 h30, je temps de me préparer « enfin » ce qui compte, c’est que l’on soit en route, n’est ce pas ?

Le paysage est merveilleux vallonné, d’ailleurs, la prochaine fois, il faudra que l’on pense à prendre l’appareil photo. Nous sommes bien, toi  et moi, en route vers l’inconnu, car cette fois ci, nous avons pris l’autre parallèle tu te rappelles, je t'en avais parlé hier. Nous l’avions pris une fois  avec mon mari, c’était au début de ma marche, on verra bien jusqu’ou on ira. A nous avons déjà dépassé l’endroit,ou la dernière fois, j'ai fait demi-tour, ça fait drôle quand je pense comment j’étais fatiguée.

Regarde dans ce près, cette jolie jument blanche, elle vient de mettre bas, d’un joli poulain noir, il est tout frais, tu ne trouves pas, il tête sa mère, arrêtons nous  pour les regarder. La mère bouge, le petit à fini de téter, je ne sais pas ce qu’il a but, mais il titube. Qu’il est mignon si fragile sur ses pattes flageolantes. Bon ce n’est pas tout, on est venu pour marcher, alors hop, au galop, « non, ça on va le laisser pour la jument ». Regarde ce joli château au loin c’est là que j’ai débouché hier, dit donc, je croyais que c’était une maison de maître, mais non lit « château de Luegnie ». La demi heure n’as pas sonnée que faisons nous. On continue, comme tu voudras, nous passons près d’une ferme, ce petit chien noir, est bien agressif !, a-t-il peur des bâtons !, en tout cas il ne me plait pas !, surtout qu’il n’est pas enfermé. Ah ! « le téléphone pleure »     , à non le « téléphone sonne il n’y a jamais person..pour y répondre »…..je m’égare, donc la demi-heure a sonnée. On irait bien voir au delà de ces deux montées, ce que l’on peut voir de là bas qu’en pense tu. D’accord !, mais tout de même comme il faut prévoir le temps du retour, on va remettre une alarme pour un quart d’heure. Ces deux montées sont épuisantes et de plus, plus longue que l’on ne pensait.  A peine on arrive à la seconde montée, que le téléphone sonne, il nous en a fallut un temps…..dommage, on ne voit rien, il y a un virage après la dernière montée, on y va ? OK ! On a bien fait, au bout de la route, tu vois !, le village que je cherchais hier !, regarde ce petit  village !, avec son clocher, et ses maisonnettes, je pense qu’on le voit mais qu’il est encore loin !; Allez ce sera pour une prochaine fois. On rentre.

Dit donc, c’est la période des naissances, regarde ce petit veau tout branlant,  ah ! Et les deux autres un peu plus vieux qui s’amusent déjà a la bagarre comme des grands !.

Un silence se fait entre nous, est-ce la fatigue ? Oui, j’ai présumé de mes forces, je marche le dos courbé, et ne prends plus plaisir,  tu vois je crois que je suis une prétentieuse, je devrai prendre le surnom que je donne à mon mari «  monsieur plus ». Arrêtons nous un peu, admirons la campagne. Aller on y retourne. Mais elle est folle celle là ! elle me fonce dessus avec sa voiture et me double au dernier moment, elle trouve ça drôle.

Enfin arrivé, regarde l’heure, il était temps une heure quarante trois de marche, c’est trop. Mais merci de m’avoir accompagné jusqu’au bout.

Bzzzzzzzzzzz et à bientôt