J’ai fait ma marche sous la pluie.

Je me suis dit que si je n’y allais pas en début d’après midi, je me mettrais devant la télé, et ce serait fini pour l’après midi, lorsqu’il pleut la nuit arrive plus vite.

Je suis donc partie seule, avec mes bâtons et tout mon courage.

Et je dois dire que j’en ai été récompensée. A peine sortie de la maison, une giboulées est venue s’abattre sur moi, on aurait dit de la grêle  tellement elle était forte ; j’avais les mains froides et je me suis posée la question, est-ce que je continue, je me suis dit oui, et j’ai marché, a l’écoute du vent et de la pluie, j’ai apprécier la sensation du froid sur mon pantalon collant sur mes jambes, et mes muscles (enfin, si j’en ai) chauds, mais mains se sont réchauffées par l’effort, et mes yeux et mes oreilles étaient à l’écoute de la nature. Une vraie joie, l’oubli de ses sensations propres pour voir et entendre cette pluie et ce vent coucher les petites pousses de blé faisant des ondulations comme s’il s’agissait de la mer. À l’abord d’un petit bois, le vent dans les branches faisait un tel bruit, que si une voiture venait, je suis sûr qu’il couvrait largement celui du moteur.

Je mets l’alarme de mon téléphone à sonner une demie heure après mon départ cela me signifie, l’engagement de mon retour, et je me pose des repères, d’une marche sur l’autre pour voir si je gagne du terrain . J’avais dépassé mon dernier repère et la demie heure, n’avait pas sonnée, je pris donc la décision de rebrousser chemin. J’avais bien calculé car peu de temps après l’alarme retentie. J’étais donc en osmose avec la nature et le temps. Au retour, j’ai vu au loin deux biches qui courraient dans le champ de blé et traverser la route. Mais avant que j’ai pu atteindre le lieu de leurs passage, elles avaient disparues, mais qu’elle belle image j’ai rapporté dans mon esprit, c’était que du bonheur.

A peine j’ai ouvert la porte de chez moi que mon mari entrais par la porte du jardin, ma chienne berger allemand, m’avait entendue, et l’a forcée à rentrer, il m’a aidé à quitter mon manteau et mon gilet tout mouillé qui me collait a la peau. Pendant qu’il nous faisait couler un café, je suis allé prendre une douche bien chaude, j’ai mi des vêtements tout secs et j’ai savouré l’instant, en racontant avec bonheur ma marche, et depuis, j’ai la sensation de légèreté et de paix de l’esprit.

Malheureusement, en début de soirée, j’ai appris une mauvaise nouvelle, le frère d’une de mes amies était décédé de mort violente. Ça a plombé l’atmosphère, mais je suis tout de même dans un état triste mais paisible.

Donc je ne ferai pas trop d’ordinateur ce soir, je vais essayer de préserver ce moment de paix pour pouvoir soutenir la famille de mon amie demain lors de la sépulture.

Effets contradictoires de la vie !!!!!!!!!!!!!

a bientot donc..............