La vie n'est pas un long fleuve tranquille.

Autant dire tout de suite, j'en chie. c'est la grosse merde, la catastrophe humanitaire. A le rentrée de septembre 2010 je suis allé à la fac près de chez mes parents, mais ma mère m'a confié qu'elle aurait du mal à me supporter au quotidien et m'a suggeré de prendre un appartement. J'ai emménagé le 30 septembre et ma vie est devenue un cauchemar. je pleurais en classe, je n'avais pas envie de parler au gens et le 16 octobre j'ai arrêté d'aller à la fac pour trouver du travail. le psychiatre m'avait déjà dit "bye bye, tout va bien se passer" donc je ne me voyais pas remettre les pieds dans son cabinet. j'ai commencer à travailler comme caissière sous-payée le 20 décembre, sans un sou en poche, sans le dire à mes parents. Mais j'allais mal. Ma mère m'a dit qu'elle ne m'avait pas vue heureuse depuis presque 2 ans et m'a pris un rendez-vous avec une psychothérapeute que sa gynéco lui avait conseillée. Au bout de la deuxième entrevue le verdict est tombé: dépression. J'ai un traitement, j'ai du mal à le prendre, la psy dit que c'est parce qu'au fond de moi je crois que ça n'en vaut pas la peine, de même que ça ne vaut pas la peine de maigrir, d'avoir des amis, de vivre, tout simplement car je n'ai confiance en rien et que je n'ai aucun sentiment de reconnaissance ou d'appartenance. Je suis souvent triste, je pleure et je n'ai pas beaucoup d'espoir. 

Mais, ça va s'arranger, et je me trouve encore pitoyable de croire que je peux changer, mais si je prends mon traitement et que j'observe le régime de la nutritionniste ça peut marcher!

J'ai pour projet de redécorer ma chambre et de m'aménager un atelier dans le grenier de mes parents. Ca devrait m'occuper l'esprit un moment et je ne me focaliserais plus seulement sur le régime, ce qui serait une bonne chose. 

Plus que deux mois avant la rentrée, plus que deux mois avant la renaissance.