Bonjour à tous ! Voici un nouvel extrait de la slim box : l'objectif n°13 (prendre du plaisir à manger !)

"Quand on est gourmand, manger est un plaisir. Et ce plaisir est très important en période de perte de poids comme en période de stabilisation : en effet, des études sérieuses prouvent qu’en mangeant ce qu’on aime, on est plus vite rassasié. Pourquoi ? Parce que le cerveau déclenche rapidement des hormones du plaisir qui agissent sur les sensations de faim et de satiété. Ainsi, spontanément, on réduit les quantités quand on prend du plaisir à manger. Le tout est d’apprendre à être attentif à ce qu’il y a dans votre assiette, à savourer plutôt que d’engloutir, et à écouter les signaux de satiété que votre estomac ne manque pas de vous envoyer. Cela vous évitera de vous resservir machinalement.

D’autre part, les envies (de chocolat, de saucisson ou de tout autre aliment « tabou ») sont souvent déclenchées quand on surveille constamment son alimentation et qu’on s’interdit constamment les petits plaisirs.

Le docteur Zermati, dans son livre « Maigrir sans régime » illustre parfaitement la relation du mangeur en période de pénurie et d’abondance alimentaire :

Supposons que je dispose face à vous une mallette remplie de billets de banque et que je vous dise : «  Vous avez le droit de prendre tout l’argent que vous voulez sans rien devoir à personne. Mais attention, demain je retire la mallette. » Devant une telle proposition, il est normal d’emporter tout le contenu de la mallette, une telle occasion ne se renouvellera pas deux fois. En revanche, imaginons que je vous dise « Vous pouvez prendre autant d’argent que vous le désirez mais demain la mallette sera toujours là, et les autres jours aussi. » Pourquoi alors prendre tout l’argent et s’encombrer d’un poids inutile ? Autant prendre ce qui est nécessaire pour les dépenses de la journée.

Pour la nourriture, nous entretenons exactement le même type de rapport : si nous savons que nous pouvons manger ce que nous voulons, au moment désiré, nous ne développons pas de comportement compulsif. C’est l’interdit ou l’absence qui crée l’envie.

Àpartir d’aujourd’hui, pensez qu’il n’y a aucun aliment tabou ni interdit. Vous ne faites pas un « écart » quand vous mangez un cookie, vous ne transgressez pas les règles en mangeant des rillettes. Vous créez votre équilibre, tout simplement. Pensez à manger lentement et à savourer.

S’interdire constamment certains aliments, c’est rentrer dans une spirale infernale où la frustration liée aux restrictions alimentaires engendre des « craquages », eux-mêmes à l’origine de sentiments de culpabilité et de mauvaise estime de soi. Résultat ? On calme son angoisse par des gourmandises.

Le l’ai déjà dit, mais je le répète : il n’y a pas de mauvais aliment, il n’y a que des mauvaises associations. Tout est question d’équilibre. Il faut savoir apprécier la qualité plutôt que la quantité. En savourant les bonnes choses, on ne ressent pas le besoin d’en manger en grande quantité. Alors, faites-vous plaisir, autorisez-vous ces petites douceurs qui vous feront du bien en faisant disparaître les frustrations liées aux privations alimentaires.

On a le droit de craquer !

Si vous avez vraiment fait des gros excès de table sur un repas, retenez que l’équilibre alimentaire se construit sur la journée, voire sur plusieurs jours consécutifs. Après un repas bien copieux, notre organisme est « saturé » et notre appétit en berne : profitez-en pour manger léger au repas suivant, ou le lendemain !

Soignez la présentation des assiettes 

Le plaisir de manger commence avec les yeux : sortez votre plus beau service du placard et soignez bien la présentation de vos assiettes. Osez le mélange de couleurs, faites preuve d’originalité en présentant les entrées dans les coupes à glace ou l’entrée dans des petits poêlons…Le fait de soigner la présentation des assiettes modifie notre façon de manger : nous savourons davantage et réduisons spontanément les quantités.

À bientôt,

Marie-Laure