Dans "L'Art de la Frugalité et de la Volupté",

Elle nous  apprend que dans notre société, nous consommons trop et mal, refrain connu, rien de nouveau !!!! Que ce que nous consommons dans une journée peut nourrir 4 japonais.

Afin de lutter contre l'embonpoint et les crises de goutte et les autres maladies qui nous guettent, il est nécessaire de réduire les prises de nourriture à la portion congrue pour chaque repas : le volume de notre poing pour les légumes, la taille d'un jeu de carte pour la viande et celle d'une savonnette pour les féculents.

Dominique Loreau nous conseille aussi de bien mâcher nos aliments, au moins 32 fois avant de les avaler. J’ai essayé et après 5 bouchées j’avais mal aux mâchoires. Elle nous livre ses super recettes pour cuisiner vite fait et bien fait. On y trouve par exemple la recette du poireau bouilli aspergé de quelques gouttes de vinaigre balsamique (mmmh) ou celle de la salade non essorée cuite à la poêle (re-mmmh).

Même une végétarienne comme moi n’est pas tenté. J’imagine quelqu’un qui a de la difficulté à manger des légumes, ces recettes à de quoi les dégoutter des légumes à jamais.  

D'accord, j'exagère, elle ne mange pas que des feuilles et apprécie aussi le champagne, le foie gras  en autre mais son austérité a quelque chose d'effrayant plus le livre avance.

Je me demande si ça lui arrive de se goinfrer, de dévore un sac de croustilles, une tablette entière de chocolat ou de la glace devant la TV, vautrée dans son canapé….
Au fil des pages destinées à des anorexiques en puissance, on découvre quelques astuces pour surveiller son alimentation. J'ai bien aimé le passage sur les "règles d'or" qui consistent à fonctionner avec des principes tels que :

• Commencer et finir chaque journée par un verre d'eau
• Ne jamais se resservir d'un plat sauf les légumes
• Ôter systématiquement la tranche supérieure du pain d'un sandwich avant de le manger (c’est plus un sandwich mais une tartine) ou le partager à plusieurs.
• Au restaurant, séparer les aliments en deux parties inégales dans son assiette et manger la plus petite (ça va pas, non ?)
• Au restaurant toujours, partager une entrée ou un dessert ou commander un plat principal pour deux (la honte, j'imagine déjà la tête du serveur). Car nous allons au resto non pour manger mais pour socialisé. Moi si je prends la peine d’aller au resto c’est pour les deux….

Il y a donc de quoi peu boire et manger. Les conseils, souvent inspirés par le bon sens, ne sont pas tous applicables dans le cadre d'une vie active et certaines prises de position se révèlent parfois extrémistes.

Pour ma part, j'ai tenté ( ou essayé de la faire) la mono diète aux poireaux, censée réduire la taille de mon volume stomacal et lui faire retrouver sa forme d'origine.

 La théorie est simple : faire cuire 1 kilo de poireaux dans 1,5 litres d'eau légèrement salée, boire l'eau de cuisson des poireaux chaque 2-3 heures et manger les poireaux à midi, le soir et à midi le lendemain.

 La pratique l'est moins, après deux bols des jus de chaussettes (l’odeur….) j’avais des nausées et lorsque j’ai mangé le peu de poireaux permis, je me suis ramassé devant le bol de toilette

 Quant au résultat, je ne me suis pas sentie plus légère ni rayonnante de santé, mais plutôt MORTE DE FAIM !!!

Elle prône le jeune de 24 hrs ou plus pour s’ouvrir l’esprit. Moi si je jeune ce sont mes veines que je vais ouvrir.

En conclusion elle dit qu’en mangeant moins mais mieux notre vision du monde et de ce qui vous entoure se métamorphosera en une conscience plus pointue, des actes plus mesurés et justes, un respect de la nature, des autres et de nous-même plus grand.