citatin du jour

Créer, c'est vivre deux fois

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Juste avant la nuit

Voilà de nouveau , je suis prête à rendre vie a cette feuille .
Les mots et les phrases se délient a merveille .
Pas la peine de le vouloir , c'est là en moi .
Tenir délicatement la plume , voila le pourquoi .
L'inspiration me chatouille et mes envies coulent ,
sur le creux des mes éspérances , qui dès fois me soule .

Fragile , je ne le suis pas , sensible surement .
Affecter , pas du tout , heureuse c'est tout .
Seule , évidement mais pleins d 'avenir , de rires
de joies a partager , c'est peu de le dire .

je m'en remets a vous pour que vous m'accordiez
l'ultime moment de votre soirée a me lire .
Détendez vous et partez rêver en cette
douce nuit et demain n'oubliez pas , souriez .

La prétention

Quand le loup rentre dans sa cachette,
La nuit ouvre ses violes avec orgueil
Et Le vent souffle dans sa clarinette,
Il faut préparer le manteau du deuil.

Lorsque l’idiot frappe sur sa poitrine,
L’intelligent arrache sa chevelure,
Il faut s’attendre à une voix devine
Jaillissant de la bouche d’un imbécile.

Lorsque tu vois l’ignorant explique,
Et le sage perd sa vie féerique,
Tu comprendras, que la philosophie
A été largement épuisée et trahie.

Celui qui prétend la connaissance,
En réalité s’enfonce dans l’ignorance,
Car moins on connais le monde ,
Plus avec des ordures on l’inonde.
 

Le poète inconnu

Je me fous de ce que les gens en pensent,
Mes écrits sont la trace de mon existence,
Mes mots traduisent juste ce qu’elle vaut,
Tant pis, si personne ne les trouve beaux.

Soupirs du mal aimé, du mal d’être si seul,
Exutoire contre l’indifférence ou jouissance
Des rimes éternelles semblable à un linceul,
Drapant le souvenir futur de mon absence.

Mes yeux, illuminés pour déshabiller l’enfer
Transpercent le miroir obscur de ma nature,
De ces éclats de ma vie, brisée sur cette terre,
La mort me promet d’autres folles aventures.

Je ne suis ni Goethe, ni Rimbaud, ni Lamartine,
Même si l’ombre de leur génie plane sur ma vie,
Je vis au rythme de mes vers et de mon spleen,
Illustre inconnu, dont l’amour fut la seule envie.
 

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biz marthine