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BURN OUT ! ATTENTION DANGER !
publié le 26/01/2010 à 20:04 |
Qu'est-ce que l'épuisement professionnel?
L’épuisement professionnel ou « burnout » est l’aboutissement d’un très haut niveau de stress relié au travail maintenu trop longtemps. Il se traduit par un épuisement physique, émotionnel et mental, une attitude cynique et détachée envers son travail et une diminution importante du sentiment d’accomplissement personnel.
De récentes études indiquent que l’épuisement professionnel touche 20 % de la population active. C’est donc loin d’être un problème isolé. Soyez attentifs à vous et à votre entourage et souvenez-vous qu’une intervention précoce permet de limiter les dommages et de s’en remettre plus rapidement.
Les causes de l’épuisement professionnel
Les facteurs individuels expliqueraient 40 % des causes de l’épuisement professionnel, tandis que les facteurs organisationnels en expliqueraient 60 %.
Ainsi, parmi les facteurs individuels on retrouve : le perfectionnisme dysfonctionnel, l’introversion, la faible estime de soi, la rigidité cognitive, une instabilité émotionnelle élevée et l’attribution de ce qui nous arrive à des causes externes.
En ce qui concerne les facteurs organisationnels, c’est le déséquilibre entre les demandes faites à l’individu et les ressources dont il dispose dans l’organisation qui détermine les risques. Plus il y a de demandes par rapport aux ressources, plus les employés sont à risque de développer un syndrome d’épuisement professionnel. Du côté des ressources, nous retrouvons : le contrôle sur son travail, les récompenses (financières, sociales ou institutionnelles), le soutien social et la justice et l’équité dans le traitement des employés et des équipes de travail. Pour les demandes, on retrouve essentiellement la charge de travail quantitative ou qualitative, ainsi que le manque de congruence entre les valeurs de l’individu et celles de l’organisation.
Les symptômes de l’épuisement professionnel
Les symptômes de l’épuisement professionnel sont de trois ordres : physique, émotionnel et mental.
Symptômes physiques :
Fatigue généralisée, troubles digestifs, affaiblissement, nausées, maux de tête, maux de dos, tensions musculaires, problèmes de peau, rhumes persistants et fréquents.
Symptômes émotionnels : Sentiment d’impuissance, perte de confiance en soi, perte d’intérêt pour le travail et pour la vie, sensation d'être pris au piège, excès de larmes, attitude négative envers soi : sentiment d’incompétence, d’incapacité et d’infériorité, attitude négative envers les autres : irritabilité, cynisme et impatience, désespoir.
Symptômes mentaux : Pertes de mémoire, diminution de la vigilance, difficultés de jugement, indécision, incapacité d’exécuter des opérations simples, comme le calcul mental par exemple.
Quelques symptômes suffisent comme signaux d’alarme. Les premiers signes consistent généralement en une perte d’énergie et un sentiment d’abattement, suivis par l’ennui, la désillusion et le cynisme, ou même l’agressivité envers les proches et les collègues de travail. Certains troubles physiques persistants, comme un rhume ou un mal de dos, peuvent également constituer des signaux d’alarme. Il est alors temps pour vous de demander de l’aide d’un professionnel de la santé ou d’un psychologue, de réévaluer vos priorités personnelles et professionnelles et d’agir en conséquence.
Les phases de l’épuisement professionnel
L’épuisement professionnel est un processus de désillusion qui se déroule en quatre phases. Il est cependant très difficile de définir clairement le passage d’une phase à l’autre.
Phase 1 - L’enthousiasme idéaliste : Énergie débordante, forte ambition et désir de s’affirmer, attentes et objectifs très élevés ou irréalistes, surinvestissement au travail qui va jusqu’à l’oubli de soi, dépense d’énergie excessive et inefficace.
Phase 2 -La stagnation : Perte ou absence de motivation, indifférence et désintéressement, absence de perspectives et sentiment que sa carrière est dans une impasse, réactions émotionnelles et psychosomatiques, le travail n’apporte plus de compensation pour les besoins personnels insatisfaits : avoir un salaire décent, être reconnu pour son travail, avoir des relations familiales et sociales satisfaisantes et avoir suffisamment de temps libre pour en profiter.
Phase 3 - La frustration :Fatigue, déception, sentiments négatifs à l’égard des collègues et de la clientèle, distanciation avec les collègues et les clients, rejet de la faute sur les autres en cas de problème, cynisme, irritabilité et impatience, consommation accrue d’alcool, de drogue et/ou de médicaments sans prescription médicale, troubles physiques tels que maux de tête et douleurs d’estomac, pertes de mémoire et difficultés de concentration, anxiété, troubles du sommeil.
Phase 4 - L’apathie :Vide intérieur et fort sentiment de découragement, perte de tout intérêt envers le travail et son entourage, très faible estime de soi et sentiment de culpabilité, tendance à travailler le moins possible tout en conservant son emploi, très forte préoccupation envers la sécurité d’emploi, dépression, agressivité
Que faire face à l’épuisement professionnel? Quand on est soi-même en danger
Il est impératif de parler et de demander de l’aide. Parlez-en à votre famille, à vos amis, à vos collègues ou à votre supérieur. Allez consulter un professionnel de la santé ou de la relation d’aide. Plus vite vous acceptez d’aller chercher et de recevoir de l’aide, moins vous risquez de dommages. N’oubliez surtout pas que plus le temps passe, plus il est difficile de s’ouvrir à demander et à recevoir de l’aide. Dans le même temps, vous pouvez vous initier à des stratégies et des techniques de gestion de stress plus bénéfiques que celles que vous utilisez.
Ne vous étonnez pas si votre médecin ne pose pas un diagnostic d’épuisement professionnel mais plutôt un trouble de l’adaptation, c’est parce que le syndrome d’épuisement professionnel ne fait pas encore partie des pathologies officiellement répertoriées par l’American Psychiatric Association.
Quand un ou une collègue est en danger
Tout d'abord, il est important d’établir ou de maintenir une relation de confiance et une meilleure intimité. Ensuite, selon son état, on peut aider la personne de plusieurs façons : en lui permettant de se changer les idées, en lui rappelant ses succès et ce qu’on apprécie chez elle, en diminuant sa charge de travail si cela est en notre pouvoir, en l'amenant à prendre conscience de son état et en l’aidant à aller demander de l’aide à une ou un professionnel.
Source de l'article : Université de Sherbrooke (www.usherbrooke.ca) : Épuisement professionnel
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Dans la mesure où de plus en plus de femmes travaillent en plus de s'occuper de leurs enfants et des tâches ménagères, je suppose qu'elles sont de fait encore plus exposées à ce syndrome dans leur travail ...
A quand une plus forte participation des pères au niiveau des tâches du foyer ?
A quand des mesures de nos politiques pour permettre aux femmes de mieux harmoniser leur vie de mère et leur vue professionnelle ?
Nous avons lutté pour l'égalité, mais je pense qu'elle est bien loin d'être atteinte ! ...
A méditer ...
je crois que je frise le burm out par moment... ;o)
bisous pour toi !
Bravo !
Peu d'endroits en France soigne cet état psychologique .Il est difficile de se faire entendre et soigner
Je connais une clinique cependant spécialisée dans le burn-out en Rhône- Alpes ,si certains ont besoin de tuyaux ,toute à votre disposition ..
Bonne soirée à toi
Grosse bise de début de week-end
ton article est super interressant et je l'ai envoyé à mes collegues.....
j'ai ai une qui en etait arriver pdt tres peu de secondes.. à vouloir se jeter dans la loire.............!!
pour ce qui est de bolero, je sais qu'elle avait un tres gros probleme de santé....
et par moment c'etait tres difficile pour elle....
mais non pas eu de news...
passes une bonne fin de soirée
bizz
Pour ma part, j'ai vécu du stress à mon travail et pour le confort je me suis accroché à mon poste car mon boulot me plaisait beaucoup mais j'avais un gros souci avec ma hiérarchie, une bande de bénévoles qui n'y connaissaient rien au monde associatif. Je travaillais dans une association. J'en avais parlé à plusieurs reprises au médecin de travail, tu parle, ils fonctionnent avec les employeurs et ne se mouillent pas trop. Bon, ma hiérarchie ne pouvait plus travailler avec moi et elle a décidée de mettre à la porte après 15 années de loyaux services j'étais à l'origine de la création et du bon développement de l'Asso. Ce qui me fait souffrir à présent c'est la méthode employée pour me licencier. Accuser de maltraitance et de DIFFAMATION et de donner des aliments périmés aux enfants, un truc de ding .Ma hiérarchie a fait cela avant les grandes vacances ( ni vu ni connu), à la grande surprise des enfants et leurs parents POUR LE REPRISE DES CLASSES. Cette situation est un nouveau tournant dans ma vie et je me donnerai tous les moyens pour que justice soit faite, car pour le moment ils m'ont donner une image négative.
Au fond de moi je sais très bien ce que je vaux. De toute façon, dans n'importe quel domaine de travail, il y a de la pression et de la concurrence entre les personnes, jalousie, méchanceté gratuite, bref c'est malsain, et les personnes honnêtes prennent sur elles et se rendent malades pour le boulot allant parfois jusqu'à en perdre la vie, et c'est bien triste d'en arriver à ce stade. merci POUR CET ARTICLE.
Pour ma part, je trouverais bien un jour un poste où une nouvelle orientation dans ma vie professionnelle. En attendant, il faut que j'accepte ce qui m'arrive car je dois vivre au Présent et non au passé. C'est tout un Travail
J'ai vécu ce malaise en fin de carrière, et j'avais en plus de très gros problèmes dans mon couple, le désastre, la fin du monde, je suis allée voir un psy, il m'a mise en longue maladie puis j'ai repris doucement le travail, mais la motivation n'y était plus, alors je suis redevenue maître de mon destin et j'ai pris la meilleure décision possible, j'ai fait comme le dessin humoristique de ton article précédent, j'ai pris ma retraite (très mince) mais aujourd'hui, j'ai recommencé une autre vie pleine de joie et d'amour, avec les tracas normaux , et je ne regrette rien!!! je trouve aussi que mes proches très inquiets pour moi au début , font comme moi, sans avoir vécu l'enfer ou avant d'y arriver, ils choisissent la vie qu'ils ont envie de vivre, quitte à tout vendre, partir et bousculer leur entourage par leur changement d'attitude et c'est tant mieux, car ils sont heureux!!!!
Bises
nous avons eu un topo là dessus au boulot ! en fait, nous avons consacré quelques heures à ce sujet dans le cadre de la formation sur la bientraitance ! certains collègues ont admis connaitre dans notre clinique des collègues qui sont en difficultés mais aucune solution ne leur était proposé et vu la conjoncture économique, ces personnes ne peuvent quitter leur emploi. un cercle vicieux en somme ! il y a aussi le fait que ces personnes parfois ne reconnaissent même pas cette lassitude. Je me disais que ce problème risque de s'accentuer vu la crise actuelle et l'attitude de nos dirigeants ! pas d'embauche, beaucoup de licenciements ! on travaille en flux tendu ! beaucoup de pression, un stress permanent ! dur, dur de tenir le coup ! le cas des agents de france téléccom est un cas terrible parmi bien d'autres qui passent inaperçus. Merci d'en parler ! bises