Lors d’un séminaire j’ai rencontré  de belles personnes. Toutes tournées vers autrui et plus particulièrement Monique.
Monique fait un métier difficile surtout en Martinique où les besoins sont considérables : Elle travaille pour les services sociaux
Pour elle ces mots empruntés à Jean Viollet
« La civilisation moderne a mis en lumière l’importance du rôle qu’ont à jouer, pour le mieux-être des classes les moins favorisées, les «Travailleurs sociaux», c’est-à-dire les personnes qui se donnent pour tâche de se dévouer aux oeuvres destinées à améliorer la vie professionnelle, familiale et civique de leurs semblables. …….ils s’efforcent non seulement de soulager les indigents, mais de leur donner l’énergie et la confiance qui leur permettront de lutter efficacement contre la misère…..Ils contribuent…à établir entre tous les citoyens une collaboration effective et une fraternité véritable. Le travailleur social apparaît dès lors comme l’éducateur de la démocratie, défendant les droits du peuple, sans oublier de lui rappeler ses devoirs.»
Encore de Jean Viollet  ce qui suit mais que j’ai transposé au féminin tant cela lui correspond
…….Elle fortifie les courages défaillants parce qu’elle a su vaincre ses propres découragements. Elle  conseille avec sagesse celui qui ne sait pas organiser sa vie matérielle ou morale, parce que les luttes qu’elle a livrées elle-même pour organiser la sienne constituent une expérience vécue qui éclaire son action et explique son influence. Cette influence, elle l’a doit à une autorité calme, maîtresse d’elle-même, toujours éloignée du caprice et des excès de la sensibilité. [.../...] L’autorité du Travailleur social, au contraire, est calme et prudente, elle proportionne ses exigences aux forces et aux capacités de chacun. Elle éveille les énergies morales et provoque la libre collaboration de ceux sur lesquels elle s’exerce. En toutes circonstances, elle respecte la liberté d’autrui. Elle ne ressemble en rien à l’esprit de domination que l’on rencontre trop souvent chez les personnes d’oeuvres, qui ont parfois un besoin maladif de régenter d’autant plus fréquent que le champ de l’activité charitable est plus libre et moins réglementé et que la faiblesse de l’indigent est plus grande. L’autorité du Travailleur social est désintéressée parce qu’elle est impersonnelle. Bien loin de vouloir dominer les individus, elle est préoccupée d’augmenter leur liberté et leur énergie ; elle s’efforce de libérer les pauvres des oeuvres d’assistance en leur fournissant le moyen d’organiser leur vie sans elles. Elle sait qu’il n’est point de relèvement durable par des moyens purement extérieurs, mais seulement par la collaboration effective des volontés. »

Monique ton métier est plus que cela et certains matins tu nous dis avoir du mal à entamer cette journée qui t’attend tant les attentes  sont nombreuses et ton sentiment d’impuissance grandissant…
Et moi je t’admire et te soutiens et si demain, après avoir donné tout ce qu’il y avait en toi tu décidais de changer d’horizon pour aider différemment l’humanité et je pense aux métiers du développement personnel ce ne serait pas un renoncement mais l’acceptation que tu as fait ta part des choses et que tu transmets le flambeau à de nouvelles énergies
A toi je dédies cette vidéo  « salade de fruits »