Aujourd’hui comme vous toutes j’ai une pensée pour nos soldats qui se sont battus pour la France. Pour mon grand-père paternel mort pour la France que je n’ai jamais connu, pour le grand-père de mon mari qui a perdu dans cette guerre une jambe. Mon mari admirait son grand-père qui avait de l'humour et nous livre ses frasques avec toujours 'émotion.

                Moi qui habite le Tchad je me dois de vous faire savoir que le 27 août 1940, le Tchad a été le premier pays africain a avoir rallié la France Libre du Général de Gaulle. C’est de Fort-Lamy, ancien nom de N’Djaména que le premier régiment de tirailleurs sénégalais est parti pour rejoindre le Général Leclercq à Douala, au Cameroun.

Source Wikipédia :

                En 1914-1918, ce sont environ 200 000 « Sénégalais » de l'AOF qui se battent dans les rangs français, dont plus de 135 000 en Europe. 30 000 soldats, y ont trouvé la mort, nombreux sont revenus blessés ou invalides.

            Entre 1939 et 1944, ils sont près de 140 000 Africains engagés par la France, près de 24 000 sont morts au combat. Les tirailleurs sénégalais s'illustrent à Bir Hakeim, lors de la conquête de l'île d'Elbe en juin 1944 et lors de la prise de Toulon, après le débarquement de Provence en août 1944.

            Les tirailleurs sénégalais, qui sont toujours restés d’une exceptionnelle fidélité à l’Empire colonial français, ont été surnommés les « Dogues noirs de l’Empire » par Léopold Sédar Senghor[4]. Ils forment un des rares corps d'armée étrangers qui ne fassent pas partie de la légion étrangère

            Ils ne sont pas nécessairement Sénégalais ayant été  recrutés dans toute l'Afrique. Le terme "sénégalais" leur est donné du fait que le premier régiment de tirailleurs a été créé au Sénégal.

             L'administration coloniale a rapidement proposé plusieurs milliers d’hommes volontaires ou recrutés avec des méthodes proches de celles des siècles précédents car les Français ne pouvaient fournir en suffisance en raison d’une baisse de la natalité.

          Selon le Ministère de la défense, le nombre total des tirailleurs sénégalais mobilisés au 1er avril 1940 est estimé à 179 000, dont 40 000 engagés dans les combats en métropole. Près de 17 000 sont tués, disparus ou blessés au combat en 1940.

Selon l'historien américain Raffael Scheck, qui a enquêté dans les archives militaires françaises et allemandes, près de 3 000 tirailleurs sénégalais ont été exécutés par la Wehrmacht en mai-juin 1940, crime de guerre perpétré  par l'armée régulière allemande.

A lire :Soldats de la république : les tirailleurs sénégalais dans la tourmente
France mai-juin 1940. Jean-François Mouragues. Editions L'Harmattan.