Si la sécheresse en Afrique est une tragédie pour l’homme, elle l’est également pour les animaux, et plus particulièrement pour l’éléphant qui pour sa survie doit absorber 135 litres d’eau par jour qu’il absorbera en une seule fois. La matriarche sait où se situent les points d’eau, c’est d’elle que dépend la survie du troupeau. En saison sèche et dans le cas ou la rivière et les points d’eau sont asséchés, les éléphants sauront trouver le précieux breuvage. A l’aide de leurs pieds, défenses, trompe, ils sauront creuser le lit de la rivière asséchée pour chercher sous le sable la nappe phréatique. Dans ces moments-là, nos économes éléphants se contenteront d’une bonne douche, ils aspirent l’eau et s’en aspergent avec une pomme de douche naturelle : leur trompe ! Voilà encore une belle preuve de leur intelligence ! Quand les mares ne sont pas taries, au crépuscule ils iront s’abreuver, s’asperger, nager, prendre un bon bain de boue. Après le bain ils aspergent de poussière leur peau humide afin que la couche de boue forme une croûte qui les débarrassera des insectes et les protègera du soleil ardent. Peu leur importe la qualité de l’eau qu’ils boiront, ils ne sont pas exigeants. Toujours en mouvement, le troupeau mené par la matriarche, prendra soin de rester non loin de l’eau. Le troupeau peut parcourir 80 km mangeant pendant le jour. Ils boiront le soir. En règle générale ils ne dorment que 3 heures et souvent debout. Les éléphanteaux, ces enfants gâtés et tant aimés du troupeau, adorent les bains où ils s’y adonnent à cœur joie. Ils se grimpent dessus, chahutent, se bousculent. Ce sont de joyeux farceurs ! Il faut bien que jeunesse se passe !