Malgré tout le lac demeure très poissonneux et regorge de capitaines, ou perches du Nil ce qui attirent la convoitise des pêcheurs maliens, burkinabés, et nigérians, le problème est que certains sont lourdement armés ce qui créé une menace pour la stabilité régionale d’autant plus que chaque année le Tchad perd du terrain alors que le Cameroun en gagne et malheureusement cela pourrait basculer en guerre.
De l'évaporation des eaux ont émergé de nombreuses îles. Ces terres aquifères sont propices à la culture de la canne à sucre. Au grand dam des tchadiens les nomades nigérians se sont appropriés les îles en plein territoire tchadien.
La pénurie d'eau au niveau des nappes phréatiques empêche les plantations d'être alimentées et le bétail manque d’eau pour s’abreuver. Les hippopotames, les antilopes et les canards sont en danger de disparition.
Le facteur humain n'en est pas moins responsable. Comme le lac rétrécit toujours plus, les morceaux de rivages récupérés sont aussitôt transformés en cultures maraîchères.
Il y a trente ans la ville de Bol était au bord du lac Tchad, elle se trouve à présent à 30 km du lac … Bol est à 100 km de N’Djaména, la capitale.
Inexorablement, les changements du système solaire entraînent l’avancée constante du désert.
Le désert gagne, le sable avance … et détruit les cultures.