L'eau, c'est la vie, tout le monde le sait. On sait moins qu’à l’heure actuelle plus d’un milliard de personnes n’ont pas accès à l’eau potable dans le monde, car si la surface de la Terre est au ¾ recouverte d'eau, la proportion d'eau douce n'en représente que 2,5 %.
Les lacs en voie de disparition, tels que la mer d'Aral ou le lac Tchad, sont autant de mises en garde : les ressources en eau seront mises à rude épreuve. Les lacs se réduisent comme peau chagrin…
L'assèchement du Lac Tchad le raye progressivement de la carte. Face à cette situation alarmante, les pays limitrophes du Tchad ont lancé un plan de sauvetage.
On cite à ce propos, la retenue d'eau causée par la digue de Maga au Nord du Cameroun. Elle prive en effet, le Lac Tchad d'une partie importante de ses eaux. Des opérations de ce genre sont multipliées par quatre ou cinq du côté du Nigeria. Outre la faible pluviométrie, le lac est aujourd’hui la victime d’une utilisation intensive des eaux pour l'irrigation et du doublement des populations riveraines, justement parce qu’elles fuient la poussée désertique du Sahara.
Le Nigéria, le Tchad, le Niger, le Cameroun, la Centrafrique et la Libye sont membres de la Commission du bassin du Lac Tchad (CBLT), ils espèrent désormais sauver leur première ressource naturelle grâce à un projet sur la table depuis quinze ans, et dont l'étude de faisabilité est enfin en cours.