Cousins, cousines été 2005  -  photo 2005_08.28

            Mon grand bonheur c’est Georges mari, mon roc, qui m’a appris la vraie vie en me sortant d’une enfance et d’une adolescence surprotégée, et cela m’a été fort positif et rendue forte devant l’adversité qui n’est pas toujours tendre.

            Le bonheur, c’est le nid que nous avons tissé, après beaucoup d’abnégation, et de labeur dans notre belle Bretagne, c’était aussi le temps où il n’était pas question d’Afrique.

            Le bonheur c’est nos trois adorables enfants, tellement solidaires entre eux,

            Le bonheur c’est nos cinq petits-enfants si heureux de vivre en toute liberté,

            Tous ensemble,  nous cultivons le bonheur de vivre en savourant les moments tels qu’ils se présentent d’un amour inébranlable et  authentique. Ces instants, depuis quelques années,  sont devenus rares car tels des oiseaux migrateurs nous ne venons nous poser dans nos chères Côtes d’Armor,  que l’espace d’un mois d’été, et de quelques jours en hiver pour les fêtes de fin d’année. Moments brefs mais intenses.

            Mes petits bonheurs :

             C’est tout simplement, le bouquet de fleurs sauvages, ou du jardin cueilli et offert avec amour,

            Ce sont  les visages qui s’illuminent, les rires, les repas autour d’une belle et bonne table chez l’un ou l’autre,  les balades en famille, le thé avec mes amies, les feux de bois dans la cheminée, les chevreuils qui viennent nous rendre visite, les petits oiseaux du jardin, la mésange qui a fait son nid dans la boîte aux lettres, la bruyère, les genêts et les ajoncs en fleurs, Bernard qui rit malgré sa sclérose en plaque. Merci à la vie, mais …

            Quand nous poserons définitivement nos valises, je serais la plus heureuse des femmes !