Arrivés à Douguia, nous avons pris un guide, qui nous dirigea vers la montagne aux éléphants. A présent, le sable est maître du paysage et les chauffeurs doivent se concentrer pour ne pas perdre la piste des yeux. Un 4 x 4, équipé de roues motrices est indispensable.
Cette excursion ne peut se faire qu’en saison sèche, car dès juillet la saison des pluies bat son plein, le sol sera raviné et la végétation vigoureuse pour le bonheur des bêtes.
Il nous faudra 45 minutes dans le sable, dans un paysage monotone parmi les uchars, les quelques buissons épineux pour parvenir au but. Brusquement la monotonie est rompue à la vue d’un groupe de rochers, dont l’altitude est d’une centaine de mètres.
Sur 3000 km2 vivent 350 villages, où se mélangent diverses ethnies dont les kotokos au bord du fleuve car ce sont des pêcheurs, des foulbés, des goranes, des hadjaraïs agriculteurs ou éleveurs. Le guide me disait que tout ce petit monde vivait en bonne harmmonie. J’aime beaucoup les cases des petits villages qui sont faites en paille et sont très jolies et incroyablement fraîches.